Pressinervoscopie, ou, Diagnostic des maladies de poitrine par la compression des pneumogastriques / par Auguste Pinel.

  • Pinel, Auguste.
Date:
1878
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Credit: Pressinervoscopie, ou, Diagnostic des maladies de poitrine par la compression des pneumogastriques / par Auguste Pinel. Source: Wellcome Collection.

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    Transpiration. La malade se plaint de la douleur en arrière. Je fais appliquer sur le dos un large vésicatoire. Je supprime la vératrine, et continue toutes les heures l’aconitine et l’arséniate de strychnine. Le soir, il n’y a plus de douleur dorsale. La respiration est bonne et n’est plus douloureuse.. Le 4, nuit bonne. Elle a pris le matin un verre de limonade purgative. La compression n’est plus aussi douloureuse et 11e produit presque pas d’irradiation. A l’auscultation,quelques râles muqueux. Toutes les deux heures, un granule d’aconitine et un d'arséniate de strychnine. Le 5, nuit bonne, pouls à 76. Trois granules d’aconitine et trois d’arséniate de strychnine pour la journée. Nourriture légère. Le pneumogastrique est encore sensible à la compression, mais il n’y a pas d’irradiation. Le 7, le mieux persiste, les forces reviennent. Cessation du traitement. Phthisie. — Dans la phthisie, comme dans la pneumonie tout-à-fait au début, au moment où l’auscultation et la percussion ne peuvent offrir à l’observation que le doute et l'incertitude, la compression aune importance d’autant plus grande qu’elle donne immédiatement la raison de l’état pathologique du poumon, par le caractère de la douleur qu’éprouvent les malades. La douleur provoquée au cou est très-forte, et persiste quelque temps encore, après que le doigt a été enlevé. Les malades ressentent de suite une douleur au poumon atteint, douleur qui leur semble pro¬ duite par un millier d'épingles qu’on enfonce, et qui va en sa/faiblis saut. Ainsi que dans la pneumonie, la compression suivant les progrès de la phthisie, provoque des douleurs de plus en plus vives à l’irradiation qui cesse de se manifester au deuxième et au troisième degré, car alors les ganglions bronchiques sont hypertrophiés. Si la phthisie ne progresse pas, l’irradiation s’affaiblit graduellement, puis disparaît; mais la douleur du cou persiste encore longtemps. Il ne faut par répéter trop souvent cette exploration à cause de la souffrance qu’on fait éprouver aux malades; deux ou trois fois