Embolie de l'artere pulmonaire / par Charles Curin.

  • Curin Charles.
Date:
1865
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Credit: Embolie de l'artere pulmonaire / par Charles Curin. Source: Wellcome Collection.

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    gueur de 5centimètres le périoste est décollé, tout autour l<a plèvre est épaissie. Le poumon droit comme le gauche est couvert d'une grande quantité d'extravasals. Le parenchyme du lobe inférieur est fortement hyperhémié, épaissi, si on le plonge dans l'eau il va au fond; dans les lobes moyen et supérieur on trouve de l'œdème et la surface est parse- mée d'infarctus. On trouve encore des extravasations nombreuses sur le péricarde, l'oreillette droite renferme des coagulums jaunâtres. L'en- docarde du ventricule gauche et les muscles papillaires sont un peu épaissis, le tissu du cœur est flasque. La rate à sa surface antéro-supé- rieure présente un dépôt purulent, elle est grande et gorgée de sang, molle et friable. Le foie est volumineux et présente des adhérences anciennes. A la face antérieure du lobe gauche on trouve un petit abcès. Le sang de la veine-porte est noir, très-fluide, la vésciule du fiel est rem- plie par de la bile, qui est d'un jaune clair et un peu épaisse. Les deux reins sont hyperhémiés, sous la capsule et surtout vers le hile on trouve des abcès. La muqueuse grastrique est pâle, vers le cardia on trouve une suffusion sanguine assez considérable occupant le tissu sous-mu- queux. Rien aux organes génitaux. L'examen microscopique des poumons donna dans les deux cas des résultats identiques, c'est-à-dire qu'on rencontra un masse de goutte- lettes graisseuses dont tout d'abord la forme frappa. En partie elles étaient simplement allongées, en partie ramifiées diversement et cons- tituant souvent des réseaux complets qu'on observa à plusieurs reprises et cela très-distinctement entre deux alvéoles. Le développement des gouttelettes n'était pas régulier, généralement elles affectaient une forme ovale, d'où résultait comme un aspect variqueux quand plusieurs se touchaient par leur extrémité rétrécie. Mais souvent ces extrémités ne se touchaient pas complètement, il en résultait un intervalle parfaitement limité dans la plupart des cas, quelquefois la limite n'élail parfaitement définie que d'un seul côté,