Embolie de l'artere pulmonaire / par Charles Curin.

  • Curin Charles.
Date:
1865
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Credit: Embolie de l'artere pulmonaire / par Charles Curin. Source: Wellcome Collection.

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    / 15 roi aiUérieure à mesure qu'elles s'avaiiceiiL vers rorifice de Tarière pulmonaire, dans lequel elles plongent librement par un prolongement oblong, arrondi, d'une longueur d'environ 6 millimètres et d'une lar- geur de 4 millimètres, sans toutefois le boucher complètement, et sans atteindre le rebord de la valvule sigmoïde dont elles sont dis- tantes d'environ 5 millimètres. Ce bouchon est supporté par deux racines, l'une antérieure, qui n'est autre chose que les coagulations que nous venons de mentionner, l'autre à gauche, qui prend naissance au muscle papillaire antérieur. Les coâgulums renfermés dans le sinus même de la valvule tricus- pide sont en pleine décomposition, ils sont grumeleux et ressemblent à une bouillie décolorée. L'examen microscopique y démontre des métamorphoses assez avancées, et çà et là des «igglomérations assez con- sidérables de globules sanguins qui sont décolorés et en voie de dé- composition graisseuse. Les caillots situés en dehors des voiles valvu- laires, le long de la paroi antérieure, sont moins ramollis, et le bou- chon terminal est un coogulum ferme, fibrineux, sans décomposition apparente. Le tronc de l'artère pulmonaire est occupé par une em- bolie considérable, fermant totalement les deux tiers de la circonfé- rence postérieure du vaisseau et présentant là une surface cylindrique et unie; le caillot, par sa face antérieure, offre une surface inégale, excavée par places, et ne se moulant pas sur la paroi correspondante. Ce caillot est très-délié à son extrémité inférieure, à 4 millimètres au- dessus du bord de la valvule semf-lunaire ; il grossit en montant, et, à 8 millimètres, il a toute sa grosseur; sa longueur est de i centi- mètre et son épaisseur de 7 millimètres. Cette embolie, rétrécissant considérablement le tronc de l'artère pul- monaire, se continue dans la branche droite qu'elle bouche complè- tement, tandis que dans la gauche elle n'envoie qu'un prolongement insignifiant qui ne rétrécit presque pas le calibre du vaisseau. Puisque dans le tronc de l'artère pulmonaire le coagulum n'adhère pijis au tiers antérieur de la paroi, il est resté là un canal par où le