Contribution à l'étude des formes rénales de la grippe : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1905 / par Louis Dalard.

  • Dalard, Louis.
Date:
1905
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Credit: Contribution à l'étude des formes rénales de la grippe : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1905 / par Louis Dalard. Source: Wellcome Collection.

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    — IG — aboutir soit à l'urémie, soit à un mal de Bright quelque- fois morlel, ainsi qu’en font foi diverses observations. De ce qu’elle a été imparfaitement mise en évidence dans les auteurs, il s’ensuit qu’on n’y pense pas dans la pratique: nous voulons surtout parler de la néphrite qui est décrite dans notre auto-observation et dans laquelle on ne trouve aucun symptôme apparent, tel qu’çedême palpébral, dou- leurs lombaires, etc. Un malade accuse de la céphalalgie, de la courbature, des frissons, un eoryze ou une amygdalite; le thermomètre marque 38° à 39°, quelquefois davantage, et le diagnostic de grippe est posé... La grippe c’est quelque chose de banal !... on se rappelle la boutade de Broussais et on pense que c’est « une invention de gens sans le sou et de médecins sans clients, qui n’ayant rien de mieux à faire se sont amusés à créer ce farfadet » et on se donne bien la peine de regarder les urines!; la famille, d’ailleurs, a eu tôtfait de les faire dis- paraître comme quelque chose d’inutile, et répond invaria- blement : « Elles étaient un peu chargées». O11 metça sur le. compte de la fièvre et on n’insiste pas. On prescrit alors des antithermiques, des boissons alcooli- ques — et, au bout de quelques jours, quelquefois le len- demain, on est tout surpris de trouver un malade dans le délire, ave des vomissements, de la dyspnée, de la bouffissure au visage et de l’anurie, — le tableau de l’urémie. Ceci est exact ! un de nos camarades nous citait derniè- rement un cas absolument typique dans lequel un malade présenta au cours d’une grippe des phénomènes semblables avec prédominance du côté du cerveau. Le diagnostic de méningite fut alors porté ; mais, les phénomènes persistant et s’aggravant, un second confrère fut appelé qui porta le diagnostic d’urémie.