Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 10 mai 1839, / par Joseph-Zéphirin Poux, de Mirebel ... I. Faire connaître les formes sous lesquelles les syphilides se présentent chez les enfants nouveau-nés ... [etc].

  • Poux, Joseph-Zéphirin.
Date:
1839
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 10 mai 1839, / par Joseph-Zéphirin Poux, de Mirebel ... I. Faire connaître les formes sous lesquelles les syphilides se présentent chez les enfants nouveau-nés ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    d’éruptions de cette nature, qui, certainement, n’étaient pas dues à ces causes. La sypliilide papuleuse, dans sa forme primitive, est petite, peu sensible, et point sécrétoire; mais, par suite de causes diverses, elle prend un aspect particulier, qui a engagé les praticiens à former une multitude de classes, de genres, etc., qui naissent de circonstances étrangères à la maladie elle-méme. Je vais indiquer les principales dif- férences. Si nous prenons pour point de départ, et pour terme de comparaison, la papule qui a lieu sur la peau sèche, nous voyons que, dans les diverses parties du corps, la maladie présente les formes sui- vantes : Celle du cuir chevelu est plus volumineuse, plus douloureuse à la pression, presque toujours recouverte d’une croûte molle et jaunâtre, dont la chute laisse voir une surface rouge et saignante. Au front et sur les tempes ( corona veneris)^ c’est une papule d’un rouge vif, très- dure, et constamment sèche. Lorsque la papule a son siège à la peau des bourses, du périnée, du pubis, de l’aisselle, elle s’accompagne généralement de démangeaison , et même de douleur causée par le frottement exercé sur des parties malades et attendries par une espèce de macération. C’est le même phénomène qui se présente encore à un plus haut degré aux parties sexuelles, à l’anus, aux commissures des lèvres , au pharynx, au voile du palais, aux ailes du nez et dans son intérieur, de même qu’aux orteils. Dans ces diverses parties, les papules sont plus volumineuses, plus saillantes, plus rouges, plus cnllammées, outre que leur forme véritable se trouve altérée, d’a- bord à raison de leur groupement, et ensuite à cause de leur siège anatomique; aux ailes du nez, à la commissure des lèvres, à l’anus, elles sont sillonnées de fissures , soit horizontales, soit longitudinales, qui en cliangent complètement l’aspect. L’anatomie de la syphilide papuleuse nous montre une tumeur dure et circonscrite, entourée à la base d’un liseré épidermique, et cou- verte d’une squame également épidermique, et plus ou moins adhé- rence. Cette tumeur est formée par le corps muqueux gonflé, et elle »