Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 juillet 1838 / par Silvain Jacob.

  • Jacob, Silvain.
Date:
1838
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 juillet 1838 / par Silvain Jacob. Source: Wellcome Collection.

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    » tes d'un mélange de proto et de persulfate acide de fer, il se forme une » coloration d’un bleu verdâtre (bleu de Prusse), mêlée à un précipité rou- » geâtre (sesquioxide de fer). En ajoutant une ou deux gouttes d’acide hy- » drochlorique dans le mélange, le précipité rougeâtre est dissous, et il » reste du bleu de Prusse sous forme précipité ou celle d’une simple colo- » ration ; à la longue, la coloration devient plus intense par le contact de » l’air, et le dépôt s’effectue. (Devergie, méd. lég., tom. 11 pag. 817). » Si on traite ces mêmes matières par du sulfate de cuivre dissous, on obtiendra un précipité variable selon le degré de concentration de cette dissolution , ce précipité est vert pomme lorsque la dissolution est con- centrée, et il passe à un vert plus foncé par l’addition d’une quantité de potasse suffisante pour saturer tout l'acide. Ce même précipité est blanc jaunâtre quand la dissolution de sulfate de cuivre est affaiblie , et devient tout-à-fait blanc lorsqu’on y ajoute quelques gouttes d’a- cide hydrochlorique. « Ce précipité pulvérulent, sous forme de poudre » assez grosse, est peu soluble dans l’eau, en sorte qu’en y ajoutant de » l’eau distillée, on obtient un liquide plus ou moins blanc, duquel » se déposent les portions du précipité qui ont plus de volume, et qui » par cela même, viennent former au fond du vase un dépôt pulvérulent » très blanc. (Lassaigne). » Lorsque les matières des vomissements sont solides, il faut les étendre dans l’eau distillée, et les traiter ensuite comme dans le cas précédent. Mais, comme il peut se faire que ces matières soient colorées, et que cette coloration masquerait ou altérerait plus ou moins les précipités four- N nis par les réactifs que je viens d’indiquer ; comme d’autre part, on doit, dans ces sortes d’empoisonnements, chercher à constater , autant que possible , la présence de l’acide hydrocyanique lui-même , il sera plus convenable, dans ce cas, d’avoir recours à la distillation. Celte opération doit se faire dans des vaisseaux clos pour obtenir la volatilisation de l’acide hydrocyanique, on a soin de chauffer modéré- ment et d’envelopper le ballon qui sert de récépient d’un mélange fri- gorifique pour favoriser la condensation de l’acide. Après avoir receuilli le produit de la distillation, il suffira d’en verser quelques gouttes dans du nitrate d’argent; s’il renferme de l’acide hydrocyanique, il se for-