Les epulis à myéloplaxes : leur malignité : (revue générale et étude critique) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 14 mars 1913 / par Albert Sirieix.

  • Sirieix, Albert, 1884-
Date:
1913
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Credit: Les epulis à myéloplaxes : leur malignité : (revue générale et étude critique) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 14 mars 1913 / par Albert Sirieix. Source: Wellcome Collection.

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    Examen histologique. — Après fixation an formol, des décolorations diverses ont été effectuées sur des coupes d’une épaisseur moyenne de 6 p. : hématoxyline- éosine, hématoxyline au fer, suivant la méthode de Heidenhain ; coloration triple de Erenant (hématoxyline auT’er, éosine vert-lumière), bleu polychrome, safranine et liqueur Bender ; les aspects les plus démonstratifs nous ont été fournis par fhématoxyline ferrique suivie de différenciations au Van Giesen. Nous avons examiné successivement l’épithélium gin- gival, le derme et la tumeur proprement dite. 1° Epithélium gingival (dig.l). — On note la présence de nourgeons épithéliaux s’enfonçant à une profondeur variable, mais-ne montrant aucun indice de processus épithéliomateux. La membrane basale de cet épithélium est intacte partout. Toutefois un de ces prolongements dans lequel l’épithélium a un aspect adamanlinoïde (cellules épithéliales étoilées) et beaucoup plus profond que les autres, dépassant la profondeur du derme, entre en rapport sur une assez faible étendue avec le tissu propre de la tumeur. En ce dernier point la membrane basale a disparu et l’on peut voir les élé- ments cellulaires néoplasiques (cellules fusiformes et myéloplaxes) régulièrement mêlées aux cellules épithé- liales étoilées. Au niveau de la partie saillante du prolongement interne de la tumeur l’épithélium fait défaut: il s’agit d’ulcération purement mécanique, résultant de la hernie que fait à ce niveau le néoplasme: le revêtement épithé- lial présente en ce point une infiltration abondante de leucocytes polynucléaires. A la périphérie de la zone d’ulcération, l’épithélium s’amincit progressivement en même temps que les papilles disparaissent.