Les epulis à myéloplaxes : leur malignité : (revue générale et étude critique) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 14 mars 1913 / par Albert Sirieix.

  • Sirieix, Albert, 1884-
Date:
1913
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Credit: Les epulis à myéloplaxes : leur malignité : (revue générale et étude critique) : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 14 mars 1913 / par Albert Sirieix. Source: Wellcome Collection.

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    Examen macroscopique de la tumeur (après fixation dans le (ormol). — La tumeur extirpée fait corps avec le maxillaire inférieur et présente les dimensions d une grosse noix. Son point d’attache sur le maxillaire corres- pond à la dernière molaire inférieure ; elle s'est déve- loppée principalement du côté de la cavité buccale,refou- lant la muqueuse qui la coiffe régulièrement. Celle partie supérieure étalée, on voit, en outre, deux prolongements passant l’un en avant delà molaire, l’autre en arrière, et tendant à se rejoindre en dehors de celle-ci. La dent paraît ainsi complètement entourée par le tissu néoplasique, mais il est facile de constater en par- ticulier, sur une section transversale de la tumeur, que cette dernière a pris son point de départ à la face interne du maxillaire immédiatement en dedans et au-dessous de la molaire. Sur cette même coupe on peut voir également que la périphérie de la tumeur n’a pas le même aspect que la partie centrale. La périphérie est constituée par un tissu fibreux d’aspect assez dense, qui offre une épaisseur moyenne de six à huit millimètres. Le centre correspondant au pédicule de la tumeur est mou, ramolli, d’aspect brunâtre. Ce pédicule, suivi de dedans en dehors, vient se perdre sur le périoste de la lace interne du maxillaire à sa partie haute, près du rebord alvéolaire. Mais cette partie inférieure effilée et amincie ne correspond pas à la totalité des attaches inférieures de la tumeur. Du rebord alvéolaire descend, en eltet, jusque sur le rebord inférieur de fos, une masse blanchâtre d aspect fibroïde refoulant les attaches musculaires du mylo-hyoïdien ; la présence de ce pro- longement inférieur de la tumeur justifie pleinement la résection totale qui a été pratiquée.