Essai sur l'aménorrhée : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] décembre 1836 / par Alexandre Lubanski.

  • Lubanski, Aleksander.
Date:
[1836]
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Credit: Essai sur l'aménorrhée : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] décembre 1836 / par Alexandre Lubanski. Source: Wellcome Collection.

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    ques , ce qui pourrait conduire à croire que l’ame'norrhée est la cause de la maladie , par l’analogie de cette périodicité. Il faut enfin tenir compte de l’éducation de la malade, de son tempérament , de sa position , de ses habitudes , de sa manière de vivre, etc., en un mot , de tout ce qui , comme nous l’avons dit, peut retarder l’apparition des menstrues. Comme la hase de chaque traitement , en général , est d’éloi- gner les causes qui ont produit et entretiennent la maladie, il est évident que le traitement de cette espèce d’aménorrhée est loin d’être toujours le même ; il sera donc subordonné à la variété de ses causes. Dans l’aménorrhée produite par une atonie générale de l’éco- nomie, par la prédominence , comme nous lavons dit, du système lymphatique , on aura recours à un traitement tonique qui , sans doute , consistera moins dans des remèdes que dans les moyens hygiéniques propres à fortifier la malade ; on re- commandera donc riiabitation à la campagne , des exercices modérés, un régime fortifiant , et on pourra y joindre l’usagede quelques toniques , principalement des préparations ferrugineuses et de l’oxide de fer en particulier ( Dugès ). Par ces moyens là , on réussit , la plupart du temps, à pro- voquer la menstruation, mais quelquefois on peut échouer , ce n’est qu’a lors qu’on peut avoir récours aux emménagogues et aromatiques , en prenant toutes les précautions nécessaires que l’emploi de ces médicamens exige. Si l’aménoi rhé est due à une sorte d’irritabilité générale , c’est contre celte irritabilité qu’on dirigera le traitement. Ainsi, on évitera d’exciter les passions , on proscrira la lecture, le théâtre : on évitera l’usage des alimens ou boissons excitans ; on pourra seconder ces moyens par quelques anti-pasmodiques. M. Fabre , dans pareil cas , a employé avec succès l’acétate de morphine; MM. Massuyer , Jules Cloquet et Patin, ont eu recours avec avantage à l’acétate d’amoniaque , à la dose d’un à deux gros par jour dans de l’eau sucrée.