Essai sur les signes et le diagnostic des tumeurs intra-orbitaires : thèse pour le doctorat en médecine / par L. Fleys.

  • Fleys, L.
Date:
1865
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Credit: Essai sur les signes et le diagnostic des tumeurs intra-orbitaires : thèse pour le doctorat en médecine / par L. Fleys. Source: Wellcome Collection.

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    individu sans causer d'accidents. Il fut rejeté spontanément en pas- sant par la narine gauche, le pharynx et la bouche. Des portions de fleurets ont été aussi profondément enfoncées dans l'orbile, Des morceaux de fer, de bois, des fragments de tuyau de pipe, des balles, des grains de plomb, des fragments de verre, etc.. Les ob- servations rapportées en si grand nombre par tous les auteurs en sont curieuses et instructives. Il ne sera guère possible de se tromper, sur la nature d'une tu- meur produite par un corps étranger de l'orbite, lorsqu'on aura des renseignements suflisants, et que le corps étranger sera volumi- neux. Mais, lorsqu'après une chute par exemple, ou après l'intro- duction de plombs de chasse, ce corps étranger de petit volume se sera fixé dans l'orbite et y sera resté longtemps établi sans mani- fester sa présence; s'il survient des accidents inflammatoires, on éprouvera la plus grande difficulté à les rapporter à leur véritable cause. Il pourra se faire alors que sous l'influence du traitement le plus rationnel, la phlegmasie continue sa marche et présente de nom- breuses récidives qui, dans quelques cas, pourront occasionner la perte de l'œil. Il faut alors, par une interrogation bien faite, cher- cher à établir s'il n'y a pas lieu de soupçonner la présence du corps étranger. Et si l'on croit devoir l'admettre, faire ce qui est possible pour découvrir sa situation et l'extraire lorsque sa présence aura été constatée. TUMEURS INFLAMMATOIRES. A l'exemple de tous les auteurs, nous n'hésitons pas à placer parnii les tumeurs de l'orbite les diverses phlegmasies des tissus de cette cavité; car. soit par elles-mêmes, soit par les lésions consécutives, elles produisent des effets analogues aux tumeurs proprement dites. Phlegmon deCorbiie.— Le phlegmon de l'orbilesemontre parfois