Contribution à l'étude de la phlegmatia alba dolens : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le samedi 16 février 1884, à 1 heure / par Hippolyte de Brun ; président M. le professeur Jaccoud, juges MM. Panas, Hanot, Bouilly.

  • Brun, Hippolyte de.
Date:
1884
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Credit: Contribution à l'étude de la phlegmatia alba dolens : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le samedi 16 février 1884, à 1 heure / par Hippolyte de Brun ; président M. le professeur Jaccoud, juges MM. Panas, Hanot, Bouilly. Source: Wellcome Collection.

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    différentes que. nous avons énumérées ? Au milieu de tant d’opi- nions faut-il en choisir une à l’exclusion des autres, ou faut-il, au contraire, pratiquant un éclectisme au premier abord insou* tenable, concilier entre elles des affirmations qui paraissent absolument contradictoires ? La réponse à ces deux questions, nous la chercherons dans l’examen attentif des symptômes. Ayant eu l’occasion, dans le courant de notre internat, d’observer de nombreux cas de plegmalia alba dolens, nous nous sommes borné à en enregis- trer minutieusement les manifestations. Aujourd’hui que le travail d’analyse est fini, nous allons tâcher de grouper entre eux les cas semblables, pour en faire, si possible, des modalités cliniques distinctes et susceptibles peut-être d’interprétations pathogéniques différentes. Une de nos préoccupations constantes, dans ce travail de synthèse, a été d’éviter la multiplicité des formes cliniques vers laquelle conduit trop souvent l’étude de faits nombreux un peu distincts les uns des autres. Mais avant d’essayer une classification, nous avons voulu prendre un à un les symptômes qui serviront à l’établir. Ces symptômes ont été depuis longtemps étudiés, et dans son remarquable travail, M. Troisieren a fait une description à peu près complète. Nous n’insisterons donc pas à ce sujet. Nous n’avons pas, du reste, la prétention de présenter ici un traité de la phlegmatia alba dolens ; nous désirons seule- ment attirer l’attention sur quelques points un peu moins étu- diés de la question. Quelques auteurs pourront nous reprocher d’avoir négligé la partie anatomo-pathologique qui occupe une si large place dans les travaux récents, et vers laquelle, sous l’impulsion d’une puissante école, se dirigent depuis quelques années les recher- ches les plus assidues et aussi les plus fructueuses. Mais l’ana- tomie pathologique n’est pas tout en médecine ; à côté d’elle, nous allions dire au-dessus d’elle, il faut placer l’étude clinique dont les lésions cadavériques donnent souvent l’explication, mais dont elles sont loin, bien loin, de nous faire comprendre les diverses modalités. Supposons, pour rester dans notre