Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 17 août 1842, / par Pierre-Auguste Magnan, né à Crest (Drôme). I. Quelle est la valeur séméiologique du ténesme? ... [etc].

  • Magnan, Pierre-August.
Date:
1842
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 17 août 1842, / par Pierre-Auguste Magnan, né à Crest (Drôme). I. Quelle est la valeur séméiologique du ténesme? ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    ~ (3 plus ingénieuses qu’utiles, et je me bornerai à indiquer le procédé de Guallani, parce qu’il a eu le plus de réputation. Lorsqu’on veut le mettre en usage, on recouvre la tumeur de charpie; on place sur cette charpie des compresses disposées en X. Au-dessus de la tumeur et sur le trajet de l’artère, on applique une compresse longue et épaisse. Ces pièces d’appareil sont assujetties par un bandage roulé, médiocrement serré, qui s’étend de la partie inférieure de la tumeur jusqu’à la partie supérieure du membre. Ce bandage, fréqüemme«)t humecté avec un liquide astringent et réfrigérant, est renouvelé tous les vingt jours environ. Pour favoriser le dépôt du coagulum, on prescrit au malade le repos absolu, un régime sévère, et on lui fait pratiquer une ou plusieurs saignées. Cet appareil a l’inconvénient de gêner le cours du sang veineux, et de déterminer l’engorgement œdé- mateux de la partie inférieure du membre. Mais il est facile de l’éviter en se conformant à la pratique de Genga et de Theden, qui commen- çaient l’application du bandage roulé sur le pied ou sur la main. Guattani assure avoir guéri trois anévrysmes sur quinze, à l’aide de cet appareil. Les trois tumeurs traitées avec succès siégeaient au creux poplité, et étaient très-volumineuses. Malgré ces succès et quelques autres encore, ce procédé a été généralement abandonné. Compression médiate entre la tumeur et le cœur, — Lorsque la tumeur est ancienne, douloureuse, que ses parois sont fort amincies, que les téguments sont sur le point de s’ulcérer, la compression du kyste ne saurait être faite sans danger; alors on peut employer un procédé plus efficace, qui consiste à comprimer l’artère au-dessus de la tumeur. Ce mode de compression , qui n’est applicable que dans les cas où le kyste est assez éloigné du tronc, convient plus particulièrement lorsque l’artère superficiellement placée repose presque immédiatement sur un os. Quelle soit pratiquée à l’aide du garrot, du tourniquet ou des différents compresseurs qui ont été imaginés dans ce but, cette com- pression a quelquefois produit d’heureux résultats. Mais elle a de nombreux inconvénients, dont les moindres sont de vives douleurs et »