Notice sur le traitement des difformités de la taille au moyen de la ceinture à inclinaison, sans lits à extension ni béquilles. Contenant un aperçu de quelques uns des nouveaux résultats obtenus dans l'Institut orthopédique spécial du Dr. Tavernier / [A. Tavernier].

  • Tavernier, A. (Alphonse), -1850
Date:
1844
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Credit: Notice sur le traitement des difformités de la taille au moyen de la ceinture à inclinaison, sans lits à extension ni béquilles. Contenant un aperçu de quelques uns des nouveaux résultats obtenus dans l'Institut orthopédique spécial du Dr. Tavernier / [A. Tavernier]. Source: Wellcome Collection.

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    traitement la position naturelle sur les pieds est interdite, ou bien est au moins une circonstance exceptionnelle, dans celle-ci c’est la règle fondamentale; qu’en con¬ séquence , à la suite du traitement par l’extension, l’affaiblissement des articu¬ lations vertébrales et le retour des cour¬ bures ne sauraient être empêchés, tandis que ces accidents ne sont point à craindre après l’emploi de la nouvelle méthode, à moins que le cas ne soit du nombre de ceux dont nous avons parlé en commençant, et que jusqu’à présent il n’a été donné à aucun procédé de guérir complètement. Si la simplicité dans les moyens, l’ab¬ sence de tout danger, de toute douleur, de toute privation, constituent, avec la sûreté des résultats, les principaux avantages d’une méthode de traitement, celle-ci doit d’autant mieux être accueillie, qu’elle pos¬ sède, en outre, une promptitude d’action très remarquable. Sa puissance est telle, en effet, qu’il suffit souvent de quelques semaines pour obtenir le redressement de courbures déjà très marquées, comme on le verra plus loin, et que si l’on n’appor¬ tait pas dans l’emploi de la ceinture toute l’habileté que donne seule l’expérience ; si l’on ne suivait chaque jour ses effets avec une scrupuleuse attention, on ne tar¬ derait pas à voir chez les jeunes sujets l’épine se dévier dans le sens inverse des courbures qu’on voulait redresser (1). Comme preuve de l’étonnante rapidité avec laquelle certaines déviations cèdent à l’application bien entendue de la cein¬ ture à levier, nous citerons le fait suivant : Un de nos confrères de Paris, le docteur T., nous amena sa tille en 1837, pour la (1) Que penser alors de ces corsets et autres appa¬ reils prétendus redresseurs que vendent les banda- gistes, etque chacun peut, disent-ils, appliqucrsoi- mêmeet emporter au loinPDc deux choses l’une : s’ils ont quelque puissance, il y a danger de s’y soumettre, car cette puissance ne pouvant être soumise à des règles positives et invariables, et l’état des parties r(- ^ venant à être modifié, ou le but sera dépassé, et traiter d’une déviation de la taille dont voici la représentation parfaitement exacte. FIGURE 2. Au bout de trois semaines de traitement, et bien que la personne eut 19 ans, l’épine était presque complètement redressée, ainsi qu'on peut en juger par la figure suivante. FIGURE 2 bis. Il ne restait plus alors pour ainsi dire qu’à une nouvelle difformité apparaîtra, ou bien des accidents graves pourront survenir. Si au contraire ces appareils sont incapables d’exercer une in- lluence quelconque sur l’épine, ce qui est plus ordinaire, ils ont le grave inconvénient de laisser la difformité s’aggraver et devenir incurable, en plongeant les familles dans une trompeuse et fu¬ neste sécurité.