Contribution à l'étude de la pneumonie et de la broncho-pneumonie chez l'enfant : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 avril 1901 / par P. Escoffier.

Escoffier, P., 1875-

Date:: 1901

Credit: Contribution à l'étude de la pneumonie et de la broncho-pneumonie chez l'enfant : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 avril 1901 / par P. Escoffier. Source: Wellcome Collection.

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$m - Le sérum artificiel trou\era son application dans les cas graves, et c’est à ce prix que l’on pourra communiquer au malade assez de force pour lui permettre de tousser et de débarrasser les voies aériennes des mucosités qui les obstruent. 5° Enfin, le traitement symptomatique ne présentera rien de bien particulier. Rappelons simplement qu’il faut souvent résis- ter à la tentation d’enrayer trop lôL les vomissements et ia diarrhée ; nous savons qu’ils proviennent de la pléiochojie due au foie cardiaque et que l’on doit respecter ces émonctoires et ne traiter leurs troubles fonctionnels qu’indireetement. D’autre part, il ne faudra pas les provoquer, comme on serait tenté de le faire, en donnant des purgatifs au début de la pneumonie, où la constipation est d’observation courante. Contre l’agitation, les convulsions, l’insomnie, on donnera de l’extrait de belladone, du chloral, du bromure. On sera très réservé sur l’emploi du laudanum, dont on connaît l’intolérance chez les enfants. Une demi-goutte suffira au-dessous de I an, ainsi que l’a recommandé Trousseau. Enfin pour faire tomber la température, on a beaucoup employé l’hydrothérapie froide ou tiède. Elle a donné des résultats satisfaisants surtout en Allemagne et en Suisse. Elle semble cependant moins importante ici que dans la fièvre typhoïde, et on aura toujours de la peine à la faire accepter pour une maladie intéressant surtout les organes thoraciques. La dyspnée, qui est d’ordinaire le symptôme le plus alarmant, sera atténuée parles injections d’éther, les potions à la liqueur d’Hoffmann (quelques gouttes), les ventouses sèches, les inhalations d’oxygène. Enfin, il est des préceptes hygiéniques auxquelles il faudra soumettre le petit malade pendant toute la durée de l’affec- tion. Nous y avons déjà insisté en parlant de la prophylaxie; nous ne revenons pas sur la température et l’aération de la chambre, ni sur la propreté rigoureuse des muqueuses et de la$