Essai sur la pleurésie / [Jean Gaspard René Vors].

Vors, Jean Gaspard René.

Date:: 1821

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Licence: Public Domain Mark

Credit: Essai sur la pleurésie / [Jean Gaspard René Vors]. Source: Wellcome Collection.

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obligé de rester assis sur son lit ; l’oppression est considérable ; l’anxiété extrême > il écarte les bras du tronc , les porte sur la tête , les ramène dans la même position , et quelquefois même les croise sur l’abdomen ; en un mot, tous ces symptômes s’aggravent, les mouvemens de la poitrine se précipitent pour cesser bientôt, le pouls devient irrégulier, la Face est plombée , les forces tombent complètement , la respiration est stertoreuse, et le râle annonce que le malade va succomber. Dans le cours de la pleurésie , on observe quelquefois des nausées, et même des vomissemens qui peuvent être sympathiques de l’irri¬ tation de la poitrine , et qu’il ne faut pas confondre avec ceux qui sont quelquefois symptomatiques* d’une affection bilieuse ; ce que l’on distingue, en étudiant avec attention tout ce qui a précédé la maladie et les symptômes concomitans. Il arrive aussi quelquefois qu’on trouve une grande différence entre les pulsations des artères radiales : aussi les auteurs (i) recommandent de ne point se borner h toucher le pouls à un seul bras pour s’assurer de l’intensité de la fièvre , qui, au reste, est continue , avec quelques exacerbations légères sur le soir. Quoique la durée de tous ces symptômes puisse varier, on peut cependant dire qu’en général la maladie dont je parle se termine le 7.* , le i4«e jour , et qu’elle dépasse rarement le 20.® ; que , quand elle doit se terminer d’une manière heureuse, on voit tous les symptômes diminuer peu à peu , et enfin cesser entière¬ ment, en s’accompagnant d’une ou de plusieurs évacuations critiques, et sur-tout d’une expectoration facile , copieuse , de telle sorte que les crachats liés et homogènes se dessèchent sur le linge, au point qu’en frottant ces derniers leur empreinte disparaît presque en entier. Les urines, qui avaient d’abord présenté un énéorèrne , déposent un sédiment rougeâtre , et ensuite blanc et uniforme. Il paraît aussi quelquefois de douces moiteurs , ou des sueurs générales et faciles qui procurent au malade un sentiment de bien être prononcé. Plus rarement, à moins que la maladie ne soit compliquée d’un état (i) Stoli.