Des épanchements sanguins dans les bourses séreuses trochantériennes et de leur traitement : hématomes trochantériens / par Frédéric (Si Mohamed).

  • Frédéric, Si Mohamed.
Date:
1888
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Credit: Des épanchements sanguins dans les bourses séreuses trochantériennes et de leur traitement : hématomes trochantériens / par Frédéric (Si Mohamed). Source: Wellcome Collection.

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    Voillemier n’est pas partisan des grandes incisions , il les trouve graves. Laugier partage sa manière de voir : « Ouvrir la tumeur par » un procédé quelconque , c’est exposer le malade à des acci- » dents inflammatoires à peu près certains et même à la mort, » que démontrent plusieurs cas cités par Pelle dans sa clinique » chirurgicale. » De Lamotte avait soupçonné ces épanchements dans les bourses séreuses, mais ne s’étend pas sur le traitement. Renon , dans sa thèse : Des épanchements pèriarlicu- laires simulant la coxalgie (Paris , 1871), s’attache surtout à décrire les inflammations aiguës de la bourse trochantérienne, mais ne cite aucunement les épanchements sanguins ni de cette bourse ni des autres séreuses de la même région. Enfin, B. Nancrède, dans l’encyclopédie internationale, 1884 semble avoir saisi toute la gravité des épanchements qui nous occupent, car il s’exprime en ces termes : « Les contusions des bourses séreuses profondes sont d’une » très haute importance, à cause des lésions des tissus inter- » posés, sur lesquels une partie de la force a dû nécessaire- » ment s’exercer, et par suite également de la rétention des » produits inflammatoires dans les tissus sous-jacents, en sorte » que dans le cas où la bourse séreuse lésée se trouve en » rapport avec une articulation, les faits graves sont loin d’être » rares. » Pour nous résumer nous dirons que Cbassaignac a magistra¬ lement décrit les épanchements purulents des bourses trochan- tériennes. A la même époque, Morel-Lavallée traita également des épanchements séreux de ces mêmes cavités. Comme on le voit, il n’est à notre connaissance pas d’auteur qui ait parlé d’une manière spéciale de telles collections, pour¬ tant elles ne sont pas sans gravité pour l’organisme.