Volume 2

Encyclopédie des sciences médicales / par MM. Alibert, Barbier, Bayle [and others]. [M. Bayle, rédacteur en chef].

Date:
1834-1846
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Credit: Encyclopédie des sciences médicales / par MM. Alibert, Barbier, Bayle [and others]. [M. Bayle, rédacteur en chef]. Source: Wellcome Collection.

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    sorhants intestinaux. Plus abondants à l’intestin grêle que partout ailleurs, ils forment dans le mésentère , par leurs subdivisions, une foule de plexus , tra- versent successivement les glandes mul- tipliées de cette partie, et se réduisent, près du pancréas, à un certain nombre de troncs qui se confondent avec les ab- sorbants de l’estomac, de la rate et du foie. — Les absorbants du cæcum, du colon lombaire droit et du colon trans- verse se comportent de la même manière entre les lames du méso-colon, et se con- fondent dans leur terminaison avec ceux de l’intestin grêle. — Les absorbants du colon lombaire gauche et iliaques , aussi bien que ceux du rectum, vont aboutir soit aux glandes qui se trouvent au- devant de la colonne vertébrale et de l’aorte, soit à celles qui occupent l’inter- valle des deux lames du méso-rectum. Ils se perdent dans les plexus lombaire et hypogastrique. 2° Absorbants de Vestomac. — Ils oc- cupent pouè la plupart l’intervalle des tuniques péritonéale et musculeuse. On les distingue en trois ordres sur l’une et l’autre faces de l’estomac. Les uns appar- tiennent à la grosse extrémité de cet or- gane, se dirigent à gauche, et vont en suivant les vaisseaux courts se réunir aux absorbants de la rate. Les autres se portent vers la petite courbure et abou- tissent aux glandes que cette courbure présente. Presque tous ceux-ci, même les plus rapprochés du pylore dans leur ori- gine, se dirigent obliquement à gauche, et se réunissent en grand nombre près du côté droit du cardia. Après avoir tra- versé les glandes de cette partie , ils se recourbent sur eux-mêmes, pour se por- ter à droite le long de la courbure et du petit épiploon ; ils traversent encore suc- cessivement plusieurs glandes, et parve- nus au niveau du lobule de Spigel, ils se rapprochent des absorbants hépatiques inférieurs. Réunis à eux, ils descendent derrière le pancréas , et se confondent enfin entièrement avec les absorbants spléniques et intestinaux dans un plexus commun qui concourt à former les ori- gines du conduit thoracique. — Le troi- sième ordre des absorbants de l’estomac comprend ceux qui, suivant une direc- tion inverse à celle des précédents, se rendent aux glandes situées le long de la grande courbure , autour des vaisseaux gastriques .inférieurs. Presque tous se dirigent plus ou moins obliquement à droite : et tous, après avoir traversé plu- sieurs glandes, se réunissent vers le py- lore en formant divers plexus. Réduits à des troncs plus volumineux, ils s’enfon- cent entre le pylore et le pancréas, se recourbent, et se portent à gauche en suivant quelque temps la partie anté- rieure de ce dernier organe. Près du lobule de Spigel, ils remontent sur le pancréas, le contournent et descendent derrière lui pour aller traverser les glandes situées autour des artères cœ- liaque et mésentérique supérieure , et se confondre avec les absorbants intesti- naux. — On doit comprendre dans les absorbants de l’estomac ceux qui appar- tiennent aux épiploons. Tous, en effet, se réunissent et se confondent près des courbures avec ceux dont nous venons de parler et se terminent de même. 3° Absorbants de la rate et du pan- créas. — On distingue les absorbants de la rate en superficiels et profonds. Les premiers occupent principalement la face convexe de cet organe. Contournés sur les deux faces planes , ils se réunissent aux profonds au niveau de la scissure. Plusieurs pénètrent dans la substance de l’organe peu après leur origine et se con- fondent de même avec les profonds. Ces derniers , nés de toutes les parties du tissu de la rate, accompagnent les vais- seaux sanguins , sortent avec eux par la scissure, traversent plusieurs glandes placées sur ces vaisseaux, et forment dif- férents plexus, ponr se réunir enfin der- rière le pancréas avec les absorbants sto- machiques, intestinaux, hépatiques, etc. — Les absorbants du pancréas n’ont rien de fort remarquable. J\és dans la substan- ce de l’organe , ils suivent ses vaisseaux sanguins et finissent presque aussitôt dans les plexus stomachiques et spléni- ques. 4° Absorbants du foie. — Il n’est aucun organe qui contienne plus d’ab- sorbants que le foie. On les prépare assez facilement, parce qu’une pression modé- rée fait passer le mercure des troncs dans les rameaux ; en sorte que souvent il suf- fit d’injecter un seul tronc pour remplir tout le système absorbant de l’organe, pourvu qu’il ne se fasse point de rupture, ce qui est très-ordinaire. Ceci prouve que les valvules ou n’existent pas dans les absorbants du foie, ou du moins y sont peu multipliées. Quand l’injection a par- faitement réussi, le foie , vu à quelque distance, semble recouvert d’une lame argentine continue. — On distingue les absorbants du foie en superficiels et pro-