Volume 19

Encyclopédie des sciences médicales / par MM. Alibert, Barbier, Bayle [and others]. [M. Bayle, rédacteur en chef].

Date:
1834-1846
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Credit: Encyclopédie des sciences médicales / par MM. Alibert, Barbier, Bayle [and others]. [M. Bayle, rédacteur en chef]. Source: Wellcome Collection.

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    edant, dextramque in partent convellan- tur, deorum matrem in causa esse asse- runt. Si vero acutiorem , et vehementio- rem vocem edat ægfcr, equo simile esse dieunt, et ad Neptunum causara referunt. Quod si stercoris aliquid emittat (quod nonnullis morbo pressis contingit) , He- cates Enodiæ appellatio adhibetur ; sin autem tenuius et crebrius dejiciat, velut aves, Àpollo Nomius. Si vero spumani ex ore demittat, et pedibus calcitret, Mars auctor est. Pavores vero, qui noctu adsunt, timorés , deliria, et terricula- menta , quum ægri e cubili exsiliunt, et fugiunt, Iiecates insidias, et heroum in- vasiones esse,affirmant, expiationibusque, et incantationibus utuntur , ac meo qui- dem judicio sceleratissimum , et maxime impium divinum numen faciunt. Morbo enirn detentos expiant, et sanguine aliis- que quibusdam sceleribus inquinatos, ac facinorosos, et sceleratos, aut quibus ab liominibus est exliibitum venenum, aut eos, qui nefarium aliquod facinus perpe- trarunt, quos contra facere decuerat, sacra facere nimirum, et precari, ad tem- pla deducere, et diis supplicare. Nunc vero horum quidem nihil faciunt, sed expiant, et partim quidem expiationibus in terra recondunt, partim in mare pro- jiciunt, partim etiam in montes dépor- tant, ubi easnemoattingat aut conculcet. Has autem oportuerat, si quidem Deus auctor est, ad templa delatas , Deo red- dere. Neque tamen hominis corpus a Deo inquinari, existimo, impurissimum a pu- rissimo. Qu>in si forte contingat, ut ab alio coinquinetur, aut quid patiatur , a Deo expiari ac purificari magis , quam inquinari cupiet. Maxima ergo, et scele- ratissima peccata Deus expiât, et purifi- cat, tutelaque nostra exsistit, nosque diis ipsis templorum ac delubrorum ter- minos constituimus , quos nemo nisi pu- rus transcendât, et ingressi, non tanquam inquinati, respergimur, sed, ut si, quod etiam antea scelus contraximus, illud ex- piemus. Ac de expiationibus quidem ad hune modum se res liabere mihi videtur. Caput iii. — Sacri morbi natura seu or tus ; causæ ut reliquorum morborum. Humor pituitosus, non biliosus, cere- brum , genus ; venarum distributio ; partis impotentia, et torpor. At vero liic morbus nihil mihi reliquis divinius , sed eandem etiam , quam alii morbi, naturam, et originis causam ha- ll ere yidetur, ejusque natura , et causa , la plus grande des erreurs , et une im- piété de le croire. Dieu nous purifie, nous sanctifie, nous protège. De»3 barrières qui sont dans les temples des dieux, et au- tour de leurs autels , y sont pour aver- tir qu’on ne doit pas approcher, si l’on n’est pur ; que, si l’on a quelque tache, on doit auparavant l’effacer. Voilà ce que je pense au sujet des purifications. 3. (Explication naturelle de la cause de l’épilepsie.) L’épilepsie n’a donc, à mon avis , rien de plus divin que les autres maladies. Elle a, de même que les au- tres, sa nature et sa cause, qui viennent à la vérité de Dieu, comme toutes choses. Elle n’est pas moins curable que le reste des autres maux qui nous affligent, pourvu qu’elle ne se soit point fortifiée avec le laps du temps , qui la rend supérieure aux remèdes. Elle commence comme toutes les maladies en général. Si les pè- res pituiteux font des enfants chargés de pituite ; les bilieux, des enfants chargés de bile ; ceux qui meurent de la con- somption , des enfants qui en portent le germe ; ceux en qui la rate est viciée , des enfants en qui elle l’est aussi ; pour- quoi , lorsque la mère ou le père sont épileptiques, les enfants ne seraient-ils pas plus particulièrement exposés à le devenir, puisque la semence émane de toutes les parlies du corps, et que ce qui part des parlies viciées est vicié, comme ce qui vient des parties saines est sain. Voici encore ime grande preuve que l’é- pilepsie n’a rien de plus divin que les autres maladies ; c’est qu’en général elle attaque les gens pituiteux, nullement les bilieux. Mais si elle était plus divine que les autres , on la verrait indistinctement chez les hommes de tous les tempéra- ments. Les bilieux n’en seraient pas plus exempts que les pituiteux. C’est la con- stitution particulière du cerveau qui en- gendre l’épilepsie , ainsi que la plupart des grandes maladies ; comment, et pour- quoi? Je vais l'expliquer. Le cerveau de l’homme est divisé en deux lobes, comme celui des autres animaux. Une membrane mince les sépare. De là vient qu’on sent quelquefois la douleur de tête d’un côté.» sans la sentir de l’autre ; d’autres fois on la ressent dans toute la tête. Il s’y rend des veines en grand nombre, et très-pe- tites, à la réserve de deux grosses, dont l’une vient dn foie, l’autre de la rate (1). (1) La description qu’on va voir, et la distribution des deux grosses veines de la tête, est ici conforme à la doctrine