Traité des maladies de la moelle épinière, contenant l'histoire anatomique, physiologique et pathologique de ce centre nerveux chez l'homme ... / [M. Ollivier].

  • Ollivier, M. (Charles Prosper), 1796-1845
Date:
1837
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Credit: Traité des maladies de la moelle épinière, contenant l'histoire anatomique, physiologique et pathologique de ce centre nerveux chez l'homme ... / [M. Ollivier]. Source: Wellcome Collection.

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    DE LA MOELLE ÉPINIÈRE. ' g qu on aperçoit dans les cavités de la tête et du ra¬ chis un fluide d’un gris blanc. Avant celte époque, dit M. Tiedemann, le renflement céphalique et la carène de Fembyron humain récemment extrait de F œuf , sorti lui-même depuis peu de la matrice, sont tout-a-fait transparens ; ils semblent contenir un fluide limpide qui n’a pas encore le moindre rapport avec la substance nerveuse cérébrale. Les expériences et les observations de Harvey, Malpighi, Haller, Wolff, Regnier de Graaf, que ce savant anatomiste a répétées et constatées , dé¬ montrent que le cerveau et la moelle épinière n’exis¬ tent pas encore dans les premiers temps de la vie uté¬ rine, et qu’un fluide limpide en tient lieu , et en occupe la place. De la troisième a la quatrième semaine , on voit dis¬ tinctement la moelle allongée , qui a une largeur double de celle de la moelle rachidienne , dont la grosseur est la même dans toute sa longueur avant le développement des membres, et qui présente une légère courbure en avant a F origine de la moelle allongée , courbure qui parait dépendre de la flexion de la tête sur la poitrine ; elle est formée de deux filets blancs , dont Feutre-croi¬ sement est manifeste , dès la quatrième et la cinquième semaine, dans l’endroit ou la moelle épinière décrit une courbure en avant, au niveau de l’extrémité inférieure des pyramides. Les deux cordons de la moelle ne s’entre¬ croisent pas en totalité ; ce sont seulement les faisceaux moyens ou pyramidaux de chacun d'bux (1). Ces cordons (1) Tiedemann , ouv. cité, p. 146,