Traité complet de bandages et d'anatomie appliquée à l'étude des fractures et luxations, avec les appareils qui leur conviennent / [Michel Thivet].

Thivet, Michel.

Date:: 1844

Credit: Traité complet de bandages et d'anatomie appliquée à l'étude des fractures et luxations, avec les appareils qui leur conviennent / [Michel Thivet]. Source: Wellcome Collection.

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$— 470 — d’un lacet. Quatre courroies attachées au bracelet, deux eu avant et deux en arrière, s’engagent dans des boucles cor¬ respondantes fixées à la ceinture etservent à ramener le coude contre le tronc, tandis que le coussin qui résiste sous l’aisselle pousse en dehors la partie supérieure du bras et l’épaule. En serrant plus ou moins les courroies antérieures, on ramène plus ou moins le coude en avant. Enfin on soutient le poids de l’extrémité supérieure au moyen d’une écharpe qui em¬ brasse l’avant-bras, la main et le coude, et qui est fixée sur l’épaule du côté sain. M. C. Dumas (,Arch. de méd.t t. 3, p. 152), chirurgien à l’hôpital militaire de Lille, dans un cas de fracture dont les fragmens étaient difficiles à contenir, eut recours à l’appareil suivant: « J’employai, dit-il, le coussin ordinaire, auquel je fixai, sur la face qui correspond au bras (pl. 65, fig. 524), une attelle de la même longueur, large de deux pouces, mince et creusée en gouttière. Je pratiquai à son extrémité inférieure deux mortaises verticales et paral¬ lèles où je passai une longue bande dans son milieu. Sur les bords de la base du coussin, j’attachai deux autres bandes assez longues pour pouvoir faire deux fois le tour de la poi¬ trine. Le bras gauche était légèrement gonflé, je l’entourai dJune bande depuis la main jusqu’à l’épaule; je plaçai ensuite le coussin sous l’aisselle du côté affecté; lesdeux bandes, qui étaient à sa base, furent employées pour former un spica.de l’épaule et dont f entre-croisement sur la clavicule malade était destiné à maintenir sur l’os fracturé les compresses né¬ cessaires. Ayant alors procédé à la réduction, je la maintins dans cet état, en fixant le bras au tronc par la bande de l’extrémité inférieure de 1 attelle. Elle fut passée et croisée sur le bras, amenée horizontalement devant et derrière la poitrine, croisée au côté opposé sur plusieurs compresses, et fixée par un nœud après avoir fait horizontalement le tour du, tronc. L’avant-bras, étant demi-fléchi fut maintenu par une écharpe. *$