Du cancer broncho-pulmonaire primitif : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1901 / par Georges Levère.

  • Levère, Georges, 1877-
Date:
1901
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Credit: Du cancer broncho-pulmonaire primitif : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 juillet 1901 / par Georges Levère. Source: Wellcome Collection.

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    piques, et d’un encéphaloïde conclure tantôt à un épithélioma, tantôt à un sarcome. Déjà pourtant certains, tels que Robin, Waldeyer, défendaient la nature épithéliale du cancer pri- mitif et refusaient toute caractéristique aux tumeurs conjonc- tives, contre l’école de Virchow, de Cornil et Ranvier. On fut longtemps avant de faire le jour dans le débat, avant qu'on certifiât qu’il fallait, pour conclure à une néoplasie vraiment primitive, qu’elle dérivât d’un épithélium, en un mot que les cancers dénommés primitifs du poumon étaient des épithéliomas. Il faut en arriver aux remarquables recherches de Malassez : l’examen qu'il fit de la pièce anatomique, com- muniquée par Lataste, en 1876, et le compte-rendu qu'il en fit, paru l’année suivante, marquent une date dans l'histoire du cancer primitif du poumon. Après lui, Ménétrier, Leplat n’ont pas peu contribué à élucider la nature véritable de ces néoplasies primitives broncho-pulmonaires. Nous avons eu l’idée d’entreprendre, sur cette question, un travail que nous nous efforcerons de faire aussi complet que possible, par suite de l’occasion que nous avons eue d’observer, cet hiver, dans le service de M. le professeur Grasset, M. le professeur Raymond le suppléant alors, un cas très intéressant, dont l’observation a été recueillie par M. le docteur Calmette, chef de clinique, qui a bien voulu nous la communiquer. La pièce anatomique a été l’objet d’un examen très minutieux de M. le professeur Bosc, dont nous sommes heureux de consigner le travail. De son côté, M. le professeur Rauzier, et c’est à lui qu’ainsi nous devons l’inspiration du sujet de notre thèse inaugurale, nous fit part d’un cas de cancer primitif qu’il venait d’observer sur un de ses clients de l’Aude, observa- tion clinique très complète, dont le diagnostic s’imposait,