Contribution à l'étude des kystes de la glande vulvo-vaginale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 21 juillet 1903 / par Pierre-Joseph Raffalli.

  • Raffalli, Pierre-Joseph, 1876-
Date:
1903
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Contribution à l'étude des kystes de la glande vulvo-vaginale : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 21 juillet 1903 / par Pierre-Joseph Raffalli. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    29/72 (page 29)
    dans la prodiicüon des kystes à gauclie : ces diverses dispo- sitions anatomiques des viscères et des vaisseaux ayant tontes pour résultat d’amener une stase veineuse avec liyper- héinie passive et enf>orgemcnt des tissus. Tillaux, dans son Trcülé d'Annlomie Topographique, dit que pour Malgaigne, la raison de la prédominance des kystes à gauche serait que, dans le coïl, les droitiers appuient plus à droite et par conséquent sur le côté gauche de la vulve. Quel est le siège de ces kystes? On peut les rencontrer : I® dans le canal excréteur ; 2 dans les granulations do la glande ; 3“ ils peuvent allec- ter la Forme dite en chapelet ; i“ ils peuvent se développer dans les granulations accessoires de kruveilhier. 1® Kqstes du canal excréteur. — « Ouand ils ont un volume assez considérable, au point de déformer la vulve, ces kys- tes occupent les deux tiers inférieurs de celle-ci. La petite lèvre du coté sain est refoulée et celle du coté malade a presque disparu dans ses deux tiers inférieurs, l’ouverlure vulvaire est obstruée par une tumeur arrondie qui vient s’accoler à la |)etite lèvre du côté non affecté et qui a le volume d’une noix. »Le pli qui sépare les deux lèvres et qui est formé par le côté interne de la grande lèvre, et dont les extrémités vont rejoindre insensiblement la supérieure, le mont de Vénus, l’inférieure, le périnée en formant le raphé ; ce pli n’existe ([u’au tiers supérieur, il est reniplacé, dans les deux tiers inférieurs par la saillie que forme le kyste. Les caroncules myiiiformes sont presque effacées, l’orifice du vagin est obs- trué au j)oint de gêner les rapports sexuels et d’empêcher le libre écoulemetit des liquides utéro-vaginaux » (Lei-oux). On remarque que la peau qui l’ccouvrc la tumeur n’a nul- lement changé de couleur ; cette peau est mobile sur le plan