Contribution expérimentale à la connaissance des méthodes propres à déceler dans l'eau le bacille d'Eberth et les variétés du B. coli : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 novembre 1901 / par Dobri Géleskoff.

  • Géleskoff, Dobri, 1874-
Date:
1901
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Credit: Contribution expérimentale à la connaissance des méthodes propres à déceler dans l'eau le bacille d'Eberth et les variétés du B. coli : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 novembre 1901 / par Dobri Géleskoff. Source: Wellcome Collection.

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    Do nombreux faits, du même gcuro, oui démoiilré(jue l’eau de boisson élait, très fréquemmeul, miâc eu cause dans l’êtio- logie de la lièvre typhoïde. A tel point, que Hrouardel crut pouvoir proclamer que la dotbièuçnterie était d’origine hydrique dans 90 7o des cas. Les travaux d’Hlberth et de Gaffky, eu Allemagne, et, de Cbantemesse, en France, ayant fait connaître l’agent micro- bien de la fièvre typhoïde, l’idée s’imposa d’attribuer la pro- priété typbogène de l’eau à la présence de ce bacille, et, par suite, s’imposa aussi la recherche du bacille dans les eaux, soupçonnées de jouer un rôle dans une épidémie typhique. Cette recherche peut présenter un intérêt à la fois pratique et théorique. On pensa y trouver un moyen simple et sûr d’être renseigné sur la qualité typhogène d’une eau. De plus, on pouvait espérer confirmer, par la bactériologie, le rôle étiolo- gique de l’eau affirmée par l’épidémiologie, ou bien inverse- ment, si ce rôle de l’eau était suffisamment démontré, par l’ob- servation, la recherche du bacille d’Eberth, dans les eaux typho- gènes, devait constituer un contrôle de la signification de ce bacdle dans l’étiologie de la fièvre typhoïde et fournir des données très importantes sur la participation possible des divers facteurs a cette étiologie. Aussi, de toute paît, se mit- on à rechercher dans l’eau le bacille d Eberth-Gaffky. Les premières recherches, faites en Allemagne, furent néga- tives. Gaffky chercha vainement son bacille dans 1 eau. Michaël et Mœrs l’y auraient cependant décelé. En France, surgirent, bientôt, toute une série de résultats, soit-disant positifs. Pendant quelques années, presque tous les bactériologistes, qui cherchèrent le bacille dans les eaux typho- gènes, crurent le trouver. C’est qu’à cette époque, on se con- tentait, pour définir le bacille d’Eberth, des caractères assignés parGaff'ky, Chantemesse et VVidal, parmi lesquels, avait une