Progrès de la chirurgie pendant la seconde moitié au XIXe siècle. Conférence d'ouverture du Cours de Chirurgie générale / [Georg P Coromilas].

  • Coromilas, Georg P.
Date:
1899
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Credit: Progrès de la chirurgie pendant la seconde moitié au XIXe siècle. Conférence d'ouverture du Cours de Chirurgie générale / [Georg P Coromilas]. Source: Wellcome Collection.

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    Riller la fit et obtint un résultat favorable. Les quel¬ ques opérations de ce genre qui furent faites depuis, eurent des suites fâcheuses. C'est pourquoi, en 1843, Dieffenback enseigna que « Vovariotomie est un as- » sassinat, que celui ose faire nue telle opération mé¬ rite la potence ». D'autres chirurgiens allemands vou¬ lurent pourtant suivre l’exemple de Chryman et de Riller, mais ils eurent eux aussi des résultats peu fa¬ vorables et abandonnèrent jusqu’à ces derniers temps ce genre d’opérations. France. En 1844, Rigaud de Strasbourg fit le pre¬ mier cette opération, mais sans succès. La même année, Woyerskowsky de Quincey (Doubs) fait une incision, sur les parois abdominales d’une malade, allant du pubis à deux travers de doigt au-dessus de l’ombilic, ouvre le péritoine et en enlève sans difficulté une tu¬ meur solide résultant, autant qu’on peut le supposer d’après la description donnée, d’une ovarite chroni¬ que suppurée : la malade guérit. La même année, un autre practicien de province, Vaullijard, de Côndé-sur- Noireau, fit l’ablation d’un kyste multiloculaire de l’o¬ vaire ; la malade guérit également. En 1849, Maison¬ neuve fit deux fois l’ovariotomie, mais les opérées mou¬ rurent. En 1856, après une longue et sérieuse discus¬ sion, qui eut lieu à l’Académie de Médecine, sur le meilleur mode de traitement des tumeurs kystiques ovariennes, ce genre d’ opérations fut sévèrement critiqué, malgré 1’ opposition de Cazeaux, de Jobert, de Lamballe, qui avait fait 1’ incision d’un kyste de V ovaire et avait guéri son malade, et d’ un méde¬ cin des Hôpitaux, Charles Bernard, qui fit une en-