Traité des maladies vénériennes ... et méthode de leur guérison par le rob anti-syphilitique, avec l'histoire des divers moyens employés jusqu'ici / [Boyveau-Laffecteur (Pierre)].

  • Boyveau-Laffecteur, Sieur (Pierre), 1743-1812
Date:
1814
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Credit: Traité des maladies vénériennes ... et méthode de leur guérison par le rob anti-syphilitique, avec l'histoire des divers moyens employés jusqu'ici / [Boyveau-Laffecteur (Pierre)]. Source: Wellcome Collection.

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    ( 475 ) cette maladie du vice vénérien. , cependant il ny a pas d’homme un peu instruit sur cette matieie , qui ne convienne cjue ceux qui ont eu la maladie venerienne , ont la plupart du tems des en (ans rachitiques : ces enfans sont si imprégnés d’un mucus acide et abondant, que le suc osseuæ ne peut jamais parvenir , chez eux, a une consistance solide et comme calcane (i) • au contraire, il n’acquiert qu’une tenture molasse et seléniteuse. De là vient que les os , augmentés en volume , sont pri- vés de force , prominent de toutes parts , et ne forment que des appuis très-faibles, qui ne peuvent soutenir le poids du corps , ce qui leur (ait prendre une figure informe. » D’autres maladies paraissent être encore des causes très-communes du rachitis; telles sont les écrouelles, le scorbut et celle qui est si familière aux femmes sédentaires . et qui vivent dans l’abondance , sur - tout dans les (0 A 1 appui de rette assertion, je dois dire qu'ayant lait moi-même une expérience sur des os d’un sujet mort de maladie venerienne , j’ai observe, après avoir fait calciner (es os les avoir pilés^ et avoir versé dessus de 1 esprit de vitriol, qu'il n’y a point eu effervescence, ce qui prouve qu’ils ne contenaient pas la moindre partie alkahne.