Des fractures du métatarse : leur diagnostic et leurs rapports avec la loi sur les accidents du travail : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 mai 1902 / par Emmanuel Coulet.

Coulet, Emmanuel, 1875-

Date:: 1902

Credit: Des fractures du métatarse : leur diagnostic et leurs rapports avec la loi sur les accidents du travail : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 mai 1902 / par Emmanuel Coulet. Source: Wellcome Collection.

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$il y voit une déchirure des ligaments du métatarse et l'appelle syndesmitis melalarsea. hn 18X1, au Congrès de Copenhague, Lauh, médecin militaire danois, en lait une périoslile <le fatigue. I rois ans plus tard, apparaît sur la question un travail d une importance considérable : c'est celui d'un médecin- major français, Pau/.at, (pii, en 1887, intitule son mémoire: « Ile la périoslile osléoplasique des mélalarsiens ». La description qu’il en donne est si complète et si pré- cise qu'il semble bien près du diagnostic exact. Cependant il s’arrête à mi-chemin ; il v voit bien une lésion osseuse, mais son tort est de conclure simplement à une périostite de nature spéciale. De là à l’idée de fracture il n’y avait qu’un pas ; ce pas ne fut point franchi. Son mémoire attire l’attention des médecins militaires, et, l’année suivante, Poulet tente de démontrer que la diathèse rhumatismale est seule en cause : aussi range-t-il ses observations sous le litre de : Osléopériostile rhuma- tismale des mélalarsiens, tout en reproduisant les des- criptions de son prédécesseur. En 1888 également, Elov incrimine le rhumatisme. Martin, en 1891,rejette l'opinion de ses prédécesseurs, tout en se rapprochant de l’idée première de Pau/.at Plus que celui-ci encore, il semble être dans le vrai; mais son interprétation est fausse quand il en fait une inflammation périoslo-arlhrdique du pied. Les années qui suivent vont voir paraître une série de mémoires, intéressants sans doute, mais aussi peu con- cluants. En 1893, .Nimier revient à l’idée d’entorse métatar- sienne lente ou brusque. L'année d’après, Pittershausen étudie mieux les condi-$