L'épilepsie jacksonienne ou partielle : sa valeur diagnostique, conditions dans lesquelles elle peut être utilisée pour la trépation [i.e. trépanation] et pour la recherche des lésions cérébrales / par le Dr Lucas-Championnière.

  • Lucas-Championnière, Just Marie Marcellin, 1843-1913.
Date:
1901
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Credit: L'épilepsie jacksonienne ou partielle : sa valeur diagnostique, conditions dans lesquelles elle peut être utilisée pour la trépation [i.e. trépanation] et pour la recherche des lésions cérébrales / par le Dr Lucas-Championnière. Source: Wellcome Collection.

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    l’occasion de pratiquer la trépanation pour épilepsie jack- sonienne. Ils sont assez nombreux. J’ai pu aistmguer les variétés parce que j’ai également fait des opérations assez nombreuses pour des épilepsies généralisées, idiopathiques ou symptomatiques. Déjà, pour les épilepsies généralisées, l’intervention est beaucoup meilleure que l’on n’a voulu l’admettre. Mais pour l’épilepsie jacksonienne, si j’admets que l’indication est bonne, je puis aussi affirmer qu’il y a de très nombreu- ses variétés qui sont de nature à tromper à fond le chirur- gien insuffisamment averti. Sur 70 opérations de trépanation que j'ai faites pour ac- cidents cérébraux non traumatiques, j’en ai fait 17 sur 15 malades dont les troubles moteurs, avec ou sans paralysie, ou bien avec contractures, constituaient des formes diver- ses d’épilepsie jacksonienne ou localisée. Or, pour aucun de ces cas, je n’ai trouvé la petite tumeur bien limitée à la région des centres et permettant une abla- tion complète. Des lésions étaient bien limitées ; d'autres étaient beaucoup plus généralisées. Voici les diverses lésions et les résultats que j’ai obtenus. Trois cas de syphilis, de lésions du crâne et de méningo- encéphalite avec des améliorations, quoique les lésions fus- sent relativement étendues. Plusieurs cas d’hémorragie cérébrale. En mai 1887, sur un homme de cinquante-trois ans, lo- calisation très nette sur la frontale ascendante. Bonne gué- rison. f En 1890, autre opération et ouverture d’un foyer d’hé- morragie cérébrale chez un homme de quarante-cinq ans. Bonnes suites et disparition des convulsions. En 1889, autre opération à la recherche d’un foyer d’épi- lepsie jacksonienne. Le foyer n'est pas découvert. Rien n’apparaît à la région des centres. Un foyer hémorragique occupait une région profonde sous-jacente à la frontale ascendante (autopsie). Plusieurs fois, j’ai trouvé des lésions existant à la surface de la région motrice et ayant tous les caractères de plaques de méningo-encéphalite. Ghezunefemme que j’opérai deux fois, j’obtins une grande diminution des crises sans obtenir une guérison, Opération en 1889 et 1890. Chez un jeune homme de vingt ans, j’ai trouvé une lésion analogue et j’eus des nouvelles d’une' bonne guérison au bout de cinq ans. Opéré le 15 décembre 1896. Dans deux autres cas, j’ai trouvé une lésion analogue. Chez un homme de quarante-cinq ans, elle paraissait re-