De la cystalgie idiopathique : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 5 juillet 1866 / par Camille Miot.

  • Miot, Camille, 1838-1904.
Date:
1866
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Credit: De la cystalgie idiopathique : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 5 juillet 1866 / par Camille Miot. Source: Wellcome Collection.

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    malade; mais, si elle détermine une au^jmentation de douleurs, on prescrira des opials de cubèbe et de copahu et des lavements ou des suppositoires narcotiques. On a beaucoup discuté pour savoir si les bougies médicameiiteu- ses avaient une action plus efficace que les bougies simples; et on leur a attribué des effets qui sont loin d’être évidents. Quelques introductions de la bougie suffisent souvent dans les cas légers ; mais, quand la névralgie est grave, qu’elle a déjà résisté à toutes sortes de médications, il faut plusieurs mois de traitement. Parfois, même, la maladie persiste encore; et Ton en trouve par- fois l’explication quand on apprend que le malade voyant les sym- ptômes diminuer, s’est écarté de son régime et a préparé ainsi les récidives. Quand une cystalgie a résisté au traitement par les bougies, exécuté régulièrement pendant deux ou trois mois, il est bon de les suspendre momentanément pour y revenir quelque temps après. Lorsque l’emploi des bougies aura déterminé des accès de fièvre, le sulfate de quinine pourra être d’un grand secours. Quoiqu’il en soit, il sera prudent de prescrire, après le passage de la bou- gie, un bain tiède, et le soir, un quart de lavement laudanisé, car, en même temps que cette médication secondaire préviendra les phénomènes morbides qui pourraient survenir, elle agira aussi con- tre la cystalgie. Injections vésicales, —/Si après, ou même pendant l’emploi des bougies, la vessie se vide incomplètement, il faut, comme M. Ci - viale, recourir aux injections d’eau dans la vessie. Leur nombre, la quantité et la température de l’eau, seront en rapport avec l’état du malade. On fera bien de commencer par faire chaque jour ou tous les deux jours une injection tiède de 150 à 200 grammes de liquide dont on pourra abaisser la température à mesure que l’irri- labilité de la vessie sera moins prononcée ou que cet organe sera plus paresseux. On pourra aussi les renouveler plus fréquemment.