De l'epithelioma primtif de l'amygdale / par Léon Derecq.

  • Derecq, Léon.
Date:
1887
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Credit: De l'epithelioma primtif de l'amygdale / par Léon Derecq. Source: Wellcome Collection.

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    do petits noyaux rougeâtres disséminés sur le voile du palais et les joues, véritable graine d’épithélioma, qui finit par se confondre avec la tumeur. 3° Toucher pharyngien. — Ce modo d’exploration est de la plus grande importance. Il permet de délimiter la lésion, mieux que l'inspection simple. Il rend compte aussi de la consistance des parties malades. Ainsi ne saurait-on le négliger. C’est donc le toucher qui fera reconnaître l’indura¬ tion. Elle est comparable à celle qu’on rencontre dans Fépithélioma de la langue. Elle sera souvent plus étendue que l’ulcération même, ce qui tient à l’infil¬ tration profonde des tissus voisins. Une petite hémorrhagie suivra généralement la pra¬ tique du toucher, c’est là encore un des bons caractères rapportés à Fépithélioma, ce néoplasme qui saigne si facilement. 4° Examen du cou. — Le cou est le siège d’une adénopathie, qui, nous l’avons dit, est quelquefois le premier symptôme de l’épithélioma de l’amygdale. Son apparition succède le plus souvent à une phase dou¬ loureuse, caractérisée par des signes d’angine vulgaire. Cette adénopathie, au début, a comme siège de prédi¬ lection l’angle de la mâchoire ; c’est en effet à ce point qu’aboutissent les lymphatiques de F amygdale. On la désigne sous le nom d’adénopathie sous-angulo-maxil- laire. D’abord on trouve une masse arrondie, du volume d’une noisette, de consistance dure, douloureuse ; puis elle ne tarde pas à augmenter de volume , jusqu’à