Considérations sur l'emploi du feu en médecine : suivies de l'exposé d'un moyen épispastique propre à suppléer la cautérisation, et à remplacer l'usage des cantharides, avec le Rapport de MM. Portal, Percy et Thénarde ... à l'Académie royale des sciences / par Louis-François Gondret.

  • Gondret, Louis-François, 1776-1855.
Date:
1818
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Credit: Considérations sur l'emploi du feu en médecine : suivies de l'exposé d'un moyen épispastique propre à suppléer la cautérisation, et à remplacer l'usage des cantharides, avec le Rapport de MM. Portal, Percy et Thénarde ... à l'Académie royale des sciences / par Louis-François Gondret. Source: Wellcome Collection.

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    présentée, je n’ai pas la prétention de m’en donner pour inventeur. Les agens que j’em- ploie étaient connus isolément ; il m’a suffi de les rapprocheret d’élever leur proportion à la mesure conveuable à des indications que je cherchais à remplir. Les propositions qui précèdent m’ont ame- né aux conclusions suivantes : De tous les agens de la nature, le feu est celui qui jouit, au plus haut degré, defacultés propres à rappeler les forces vitales à leur rhylhme naturel et à dissiper, avec le plus d’é- nergie, différentes causes de maladie. Leliniment vésicant jouit, après le feu , de facultés épispastiques très-variées, utiles dans un grand nombre de maladies, soit aigues , soit chroniques. Mis en parallèle avec les cantharides, ce Uniment l'emporte sur toutes les préparations de ces insectes , par la promptitude de son ac- tion et parl’avanlage inappréciable qu’il a sur elles, d’être dégagé de toute absorption fâ- cheuse. Enfin , ces divers avantages une fois re- connus , il est vraisemblable qu’on limitera l’emploi des cantharides , réservant leur ap- plication aux seuls cas où il est nécessaire d’ex-