Etudes de clinique interne / par Edm. Solles.

  • Solles Edmond.
Date:
1879
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Credit: Etudes de clinique interne / par Edm. Solles. Source: Wellcome Collection.

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    pas de nausées ni de diurèse abondante, les tracés suivants indiquaient que cette dose était trop élevée, comme on peut le voir aux tracés n^ 5, 6 et^. Flff. V. Fig. VI. Fig. vn. Ces graphiques sont presque identiques à ceux donnés par Lorain, dans les cas d'abus de la digitale. D'ailleurs, le pouls était trop ralenti, à 52, et cependant les palpitations et les sensations d'intermittence n'a- vaient pas sensiblement diminué.;En passant, je signale le fait, bien d'ac- cord avec les principes de physiologie, qu'après le repas le pouls perd de son amplitude, s'abaisse et efface son dicrotisme par excès de tension intra-sanguine, tandis qu'à jeun il y a relâchement des tuniques artérielles et maximum d'élévation et de dicrotisme. On peut vérifier cette donnée sur les tracés 6 et 7, le premier pris avant le repas, le deuxième une demi- heure après. Je suspends le bromure, reviens à 0,20 centigr. d'extrait de digitale et, à partir du 16 octobre, je donne à M™^ X... 0,50 centigr. d'io- dure de potassium. Un symptôme nouveau était venu s'ajouter aux autres, le soir il y avait un léger œdème des malléoles. La dyspnée, presque insensible pendant le repos et l'exercice de la parole, s'augmentait visi- blement par la marche. Le 20 octobre, je prends le tracé n» 8, le 30 octobre le tracé n 9. Le pouls conserve quelques intermittences et, sauf ce caractère, revient au pouls normal.