De la transfusion du sang appliquée à l'espèce humaine : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 16 août 1851 / par Achille Perrier.

  • Perrier, Achille.
Date:
1851
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Credit: De la transfusion du sang appliquée à l'espèce humaine : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 16 août 1851 / par Achille Perrier. Source: Wellcome Collection.

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    peu à peu dans la veine jugulaire 84 onces de sang provenant d’au- tres chiens; l’animal tomba malade, ses forces diminuèrent, il maigrit, perdit.7 livres de son poids et mourut. Le même expé- rimentateur ayant soustrait à un chien 10 onces de sang, rétablit la circulation et la vie par la transfusion de 2 onces de sang d’un au(re chien ; d’autres expériences, pratiquées dans des conditions sembla- bles , eurent des résultats très-divers : un chien à qui on avait sou- slrait 1 livre de sang et qu’on transfusa ensuite, ne mourut pas: tandis qu’un autre chien, qu’on priva d’une moins grande (juantité de sang , mourut. La transfusion du sang de l’homme dans les veines de chiens épui- sés par les hémorrhagies , a eu également des succès et des revers. Tantôt les chiens ont été rappelés à la vie ; d’autres fois ces ani- maux, momentanément ressuscités , sont morts au bout de quelques lïïinules , de quelques heures, ou de plusieurs jours , sans que l’on put expliquer la mort par-un accident de l’opération. Nous avons déjà vu que D. King était parvenu à ranimer des brebis en leur injectant du sang de veau. Mais la plupart de ces animaux mouraient de marasme plus ou moins de temps après l’expérience. Leacoocks fit les mêmes expériences et arriva aux mêmes résultats. M. Magendie ayant transfusé 15 centilitres du sang d’un riindon dans les veines d’un chien, celui-ci mourut trois jours après ; le poumon était engoué ai le sang liquide. MM. Prévost et Du- mas ont transfusé du sang de veau dans les veines de chats et de lapins; niais ces animaux, qui ont rarement survécu au delà de six jours, avaient le pouls accéléré, la chaleur du corps diminuée, e( des évacuations muqueuses et sanguinolentes. Gaspard, ayant injecté du sang de limaçon dans les veines d’un lièvre, observa immédiate- ment une accélération très-grande dans la respiration, et la mort étant survenue douze heujes après, il constata des traces d’inflam- mation sur plusieurs points de l’étendue des poumons. Cependant on est parvenu quelquefois, dans ces expériences, à conserverJa vie de