Recherches sur l'action anticoagulante des extraits d'organes : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 janvier 1902 / par V. Merel.

  • Merel, V., 1876-
Date:
1902
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Credit: Recherches sur l'action anticoagulante des extraits d'organes : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 janvier 1902 / par V. Merel. Source: Wellcome Collection.

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    Si nous mêlions en regard des résnllals que nous venons de ra|)j)orler (]U(dqiics-nns de ceux qui soûl relaies dans le précédenl chapilre, nous voyons que cerlains organes, qui sonl inaclifs lorsqu’on s'adresse aux mammifères, possèdent cependant des propriétés anticoagulantes manifesteslorsqu’ils proviennent des ifivertébrés ou des vertébrés inférieurs. Alors que le foie des mammifères, par exemple, n’exerce qu’une action insignifiante sur la coagulation, le foie des mollusques et des crustacés, celui des reptiles, des batra- ciens et des poissons possèdent une très grande activité. Nous retrouvons la même discordance dans les résultats, quand nous comparons l’action du rein des mammifères à celle du rein des poissons, et il n’est pas douteux que, si nos recherches avaient porté sur un plus grand nombre d’orga- nes de vertébrés inférieurs et surtout d’invertébrés, nous eussions constaté qu’il en existe beaucoup d’autres dont le pouvoir anticoagulant est très nettement supérieur à celui des organes correspondants pris chez les mammifères. En nous appuyant sur les quelques remarques faites au début de ce chapitre, nous espérons pouvoir montrer cepen- dant que ces discordances sont plus apparentes que réelles, et qu’en fait les organes de même valeur physiologique donnent toujours les mêmes résultats. L’activité du foie des mollusques ou des crustacés, celle du foie de certains poissons (carpe\ s’explique aisément si nous nous rappelons que la glande hépatique de ces ani- maux a la valeur fonctionnelle du pancréas des mammifères, et que, chez ces derniers, le pancréas est un des organes qui nous ont fourni les extraits les plus actifs. L’activité du foie des batraciens et des reptiles, celle du fein des poissons s’expliquent non moins facilement. Nous avons vu, en effet, que chez ces animaux, les ganglions lymphatiques n’existent pas en tant qu’organes définis, mais