De l'endothéliome de l'ovaire ... / par Jean Espelet.

  • Espelet, Jean, 1882-
Date:
1907
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Credit: De l'endothéliome de l'ovaire ... / par Jean Espelet. Source: Wellcome Collection.

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    que p quelques fibrilles et quelques noyaux, les cavités se touchan presque par leurs parois. Au pourtour de celles-ci, le tissu conjonctif sur une faible étendue est un peu plus dense, un peu plus rigide; les fibres sont plus compac¬ tes, tandis que les noyaux deviennent un peu plus rares et en même temps plus allongés. Le stroma de l’ovaire normal a complètement disparu ; on ne voit plus son tissu riche en fibres musculaires, ni ses vaisseaux nombreux et de grande taille ; dans les parties périphériques de la tumeur sur¬ tout, ceux-ci sont encore assez nombreux, mais ils sont presque toujours petits et leurs parois sont très minces. Nulle part on ne trouve quelque relation entre les vaisseaux et la tumeur ; toujours ils sont nettement limités par du tissu conjonctif, pauvre en noyaux, et semblent être ainsi complètement indépendants de la tumeur. Les cavités contiennent, comme je l’ai dit, de grandes cellules ; celles-ci varient aussi comme quantité : Tandis que les peti¬ tes en sont presque toujours tout à fait remplies, les grandes et les très allongées en sont très pauvres ; au point où leur lumière est ré¬ trécie, la paroi est seulement tapissée d’une ou deux couches de a cellules plates, fusiformes, la cavité restant vide ; mais au point où elles s’élargissent, souvent leur lumière est presque obstruée par un amas cellulaire. Ces cavités grandes ou petites, mais bourrées de cellules, donnent l’impression de gros cordons compacts, coupés transversalement ; mais à côté, on en trouve d’autres dont les parois tapissées par une, deux ou même plusieurs couches cellulaires, sont pourvues d’une lu¬ mière centrale ; l’aspect est alors celui d’une glande extrêmement ac¬ tive, d’autant plus que le contenu de la lumière centrale, finement granuleux, et faiblement coloré en rose par l’éosine tient en suspen¬ sion des détritus cellulaires. Souvent on trouve des îlots bien circonscrits par du tissu conjonc¬ tif, qui paraissent à première vue composés d’une quantité de petites cavités tassées les unes contre les autres, de grandeur inégale ; avec attention on reconnaît facilement que ce n’est qu’une seule grande ca¬ vité, remplie de cellules, mais dans laquelle celles-ci sont disposées de manière à former plusieurs cavités pseudoglandulaires, de forme et de dimensions difierentes.