Dictionnaire des termes de médecine, chirurgie, art vétérinaire, pharmacie, histoire naturelle, botanique, physique, chimie, etc.; / Par Bégin [and others].

Date:
1823
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Credit: Dictionnaire des termes de médecine, chirurgie, art vétérinaire, pharmacie, histoire naturelle, botanique, physique, chimie, etc.; / Par Bégin [and others]. Source: Wellcome Collection.

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    ALYP qu’on ne connaît pas encore , quoique Davy assure l’avoir obtenu à l’état de paillettes grises * et allié avec le fer. Alun , s. m. , alumcn , o1u7iTY)pia ; sur- sulfate d’alumine et de potasse , ou d’a- lumine et d’ammoniaque, ou enfin d’alu- mine , de potasse et d’ammoniaque. On trouve ces trois variétés dans le com- merce. Alun calciné ; alun qu’on a soumis à une chaleur assez forte pour lui enlever toute son eau de cristallisation ; il est boursoufilé, opaque, blanc et cohérent; on l’emploie comme cathérétique. Alun cubique ; sulfate d’alumine et de potasse cristallisé en cubes, qu’on ob- tient quand on ajoute un excès de po- tasse. Alun (le roche ; masse produite par le refroidissement de l’alun ordinaire , fon- du dans son eau de cristallisation à une chaleur qui surpasse peu celle de l’eau bouillante. Alun nitreux; ancien nom du nitrate d’alumine. Alunation: , s. f. ; opération par la- quelle on produit de l’alun. Aluneb , v. a. ; plonger un corps dans une dissolution aqueuse d’alun , ou l’im- prégner d’alun par un procédé quelcon- que. Alvéolaire , adj. , alveolaris; qui ap- partient ou qui a rapport aux alvéoles ; arcades, artères, nerfs, veines alvéolaires. Alvéole , s. m. , atveola, fovcola , |3o- Gptov , cparviov. On donne ce nom à des cavités creusées dans l’épaisseur du bord libre des deux mâchoires , et qui logent les racines des dents. Alvéolé, adj., alvcolatus; qui présente de petits enfoncemens réguliers ayant quelque ressemblance avec les alvéoles des gâteaux d’abeilles , et dans lesquels la base des fleurs est enfoncée, comme le réceptacle commun des fleurs de l’ono- perdon. Alvéolo-labial , adj., alveolo-labialis; nom donné parGhaussier au muscle buc- cinateur. Alvin , adj. , alvinus (alvus , bas-ven- tre ) ; qui appartient au bas-ventre ; dé- jections alvines , flux alvin, matières al- vines. Alypon , alypum , ou turbith végétal, globularia alypum , L. ; petit arbuste qui croît sur les rochers des régions méditer- ranéennes, et qui fait partie de la famille des globulariées. Ses feuilles ont une sa- veur un peu âcre et désagréable ; elles sont très-purgatives, et fort en usage chez A M A N 3t les habitans du midi de la France. Il n’est pas bien certain que la plante mention- née sous ce nom dans Dioscoride soit celle dont nous venons de parler, quoi- que toutes les deux fussent employée» comme purgatives. Alysme , s. m., anxietas ( àWco , je suis inquiet , agité ) ; anxiété , inquiétude. Swédiaur en a fait un genre de maladie. Amadou, s. m., igniarium ; substance spongieuse et souple , que l’on prépare avec plusieurs champignons du genre bo- tel, et que l’on désigne plus spéciale- ment sous le nom d’agaric. Amadouvier, s. m. ; nom d’un bolet avec lequel on prépare l’amadou. Amaigrissement, s. m. , macies, ma- ceratio ; passage de l’embonpoint à la maigreur; état d’une personne dont l’em- bonpoint diminue. Amalgamation, s. f. , amalgamatio ; opération métallurgique qui consiste à extraire l’or et l’argent de leurs gangues, par le moyen du mercure. Amalgame, s. m. , amalgama (apa, ensemble, yaplai, je me marie) ; combi- naison du mercure avec un ou plusieurs métaux. Amalgamer , v. a. ; combiner le mer- cure avec d’autres métaux. Amalthée , s. m. , amalthea. Desvaux appelle ainsi un fruit formé de plusieurs petits akenès renfermés dans un calice persistant : tel est celui des aigremoines. Amand (Saint-), ville du departement du Nord, célèbre par ses boues et ses eaux minérales sulfureuses, dont la tem- pérature est de 18 à 27 degrés. Amande, s. f., nucléus. Ce mot n’a pas tout-à-fait la même signification dans le langage vulgaire et dans la langue tech- nique de la botanique. On désigne vul- gairement sous le nom d'amande tout ce qui est renfermé dans l’intérieur d’un noyau ; mais en botanique on réserve ce nom à la partie de la graine qui est im- médiatement recouverte par son tégu- ment propre ou épisperme. Tantôt l’a- mande est formée d’un seul corps qui, au moment de la germination, se gon- fle , se développe, et constitue la jeune plante ; c’est l’embryon. Tantôt elle se compose de l’embryon, qui en est la partie essentielle, et d’un autre corps qui est accessoire, ne prend aucun accrois- sement lors de la germination, finit môme par être absorbé et disparaître, et qu’on appelle enclosperme ( V. ce mot). L’amande du haricot est formée par l’em- bryon seulement; dans celle du blé, du