Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 22 décembre 1841, / par Léon-Jean de Jonchère-Finot, né à Paris. I. Des complications de la gangrène. ... [etc].

Jonchère-Finot, Léon-Jean de.

Date:: 1841

Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 22 décembre 1841, / par Léon-Jean de Jonchère-Finot, né à Paris. I. Des complications de la gangrène. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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$mettra le malade au repos, à une diète sévère; on lui pratiquera une ou plusieurs saignées du bras; des sangsues derrière les oreilles, si le sujet est faible, et ailleurs , comme moyens révulsifs. On surveillera attentivement l’état du pouls; on se basera sur sa force pour répéter les émissions sanguines, quelques dérivatifs sur le tube digestif, des bains de pieds, des cataplasmes sinapisés, des lavements laxatifs, une décoction légère de pulpe de tamarin, de casse, etc. etc. Tels sont les moyens usités dans les cas de fracture simple du crâne: ces moyens suffisent généralement lorsque la fracture est directe , qu’elle a lieu sur un point de la boîte osseuse, où ses parois sont plus minces, quand l’effort qui l’a produite a perdu de sa force par le peu de ré- sistance qui lui a été offerte, quand elle ne se complique pas d’acci- dents cérébraux. Ce traitement suffit ou peut suffire pour prévenir les accidents consecutifs. Le traitement des fractures commlnutives ne diffère en cela, que parce qu’il doit être plus énergique. Le corps qui a agi a déployé une puissance plus grande , son action s’est prolongée suivant son volume et sa forme; il a pu agir sur une surface plus ou moins étendue du crâne. De là, extension plus ou moins grande de la fracture. Elle peut se borner à l’os frappé, ou s’étendre aux os qui l’environnent : dans le premier cas, la force du corps qui a agi s’est épuisée sur l’os lui-méme; l’in- flammation qui surviendra ou pourra survenir peut plus facilement se localiser; il pourra n’y avoir qu’un foyer de suppuration. Cette frac- ture, au contraire, a envahi plusieurs points de la voûte crânienne, elle suit des branches plus ou moins tortueuses, elle se porte d’un os à l’autre; le coup a été tel qu’il y a contusion de la pulpe cérébrale. Tout alors e«t h craindre. Ebranlement du cerveau , épanchements san- guins considérables, foyer très-étendu, suppuration disséminée, etc. Est-ce ici le cas d’appliquer le trépan comme moyen préventif, ou plutôt comme seul espoir de salut? Combien de couronnes faudrait-il appliquer? Ces deux cas n’indiquent ni l’un ni l’autre (fracture avec épanchement limité unique, fracture avec épanchements disséminés) l’emploi du trépan ; l’une, ie$