Memoire contenant une nouvelle methode de traiter la verole, / par M. H. Haguenot.

  • Haguenot, Henri, 1687-1775.
Date:
1734
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Credit: Memoire contenant une nouvelle methode de traiter la verole, / par M. H. Haguenot. Source: Wellcome Collection.

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    bonpoint qu’il avoit perdu : je crûs deflors devoir réité¬ rer ces épreuves, & depuis quinze années je puis affiner avoir guéri radicalement plus de trente Malades auffi vivement atteints du mal Verolique, que PArtifan dont je viens de .parler. Ce n’eft pas icy le lieu de rapporter toutes ces obferva- tions en détail, il fuffit de dire que j’ay traité differentes efpeces de Verole , & qu’à l’exception des Chaude- piffes, que l’on fçait ne pouvoir être gueries par les iriâions, tous les autres fymptomes Veneriens, comme Chancres , Poulains, Porreaux , Condiiomes, Exofto- fes ? Dartres, &c. ont été entièrement emportez par ma Méthode. Elle confifte en general dans l’ufage des fridtions & des Bains entremêlés & continués depuis le commencement du traitement jufqu’à la fin ; je me fers des uns & des autres félon la maniéré ulitée, c’eft à dire que les Bains doivent être pris pendant l’efpace d’une heure plutôt chauds que tiedes, & que l’Onguent mercuriel avec le¬ quel on frotte l’habitude du corps doit être fait au tiers: il eft feulement à remarquer que je n’en épargne pas la dofe, que j’en donne chaque fois prefque le double de la dofe ordinaire, & que je fais recommencer de nou¬ veau , jufqu’à-ce que j’aye donné une fuffifante quantité d’Onguent. Je me contente pour toute préparation de faire faigner les Malades, & de les purger le lendemain d’une manie-* re convenable à leur âge & à leur tempérament: cepen¬ dant cette préparation, quelque utile qu’elle foit en cer¬ tains cas, peut être négligée dans d’autres , & l’on peut d’emblée fans craindre les mauvais effets du Mercure en venir d’abord aux friétions, s’il n’y a ni Pléthore, ni ap¬ pareil de pourriture. Au commencement que je fis ces expériences je don- nois les friéhons de deux jours l’un, 8c les jours d’inter¬ valle je faifois prendre aux Malades un Bain domeftique; „ mais i