Leçons cliniques sur les maladies de l'oreille, ou, Thérapeutique des maladies aiguës et chroniques de l'appareil auditif / par le Docteur Triquet.

  • Triquet, Docteur.
Date:
1863
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Credit: Leçons cliniques sur les maladies de l'oreille, ou, Thérapeutique des maladies aiguës et chroniques de l'appareil auditif / par le Docteur Triquet. Source: Wellcome Collection.

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    Parmi les signes appelés physiologiques ou subjectifs, le plus important, c'est la surdité, l'abolition plus ou moins complète de la fonction de l'organe. Le malade est sourd et le médecin ne peut le constater directement; si on l'exa- mine en s'aidantdelous les moyens d'exploration dont nous pouvons disposer, souvent on ne trouve rien; si on l'inter- roge, on constate qu'il entend difficilement, et il répond : Je suis sourd. C'est lui seul qui peut le dire. Nous n'insisterons pas davantage sur les signes physio- logiques que nous avons longuement décrits, d'ailleurs, dans notre Traité pratique des maladies de l'oreille1, et nous revenons immédiatement aux symptômes anatomiques. Symptômes anatomiques primitifs .—1°Rougeur; 2° Vascularisa- tion ; 5° Tuméfaction. — 1° Rougeur. — Dans les affections ai- guës de l'oreille, le conduit auditif dans toute son étendue pré- sente une rougeurbien manifeste ; on en juge par comparai- son, connaissant bien la coloration de ce conduit dans l'état de santé, ou bien en examinant le conduit auditif qui est sain, si les deux ne sont pas malades en même temps. Cette rou- geur est un signe commun à toutes les phlegmasies, qu'elles soient aiguës au chroniques. L'oreille rougit par suite de l'inflammation, comme l'œil lorsqu'il est lésé par un grain de poussière. Dans l'oreille, comme dans l'œil encore, il n'est pas possible qu'il existe de rougeur sans qu'il y ait en même temps développement anormal de vaisseaux ; les vais- seaux existaient, mais un stimulus étranger augmente leur calibre ; ils étaient à peine perceptibles à l'aide d'instru- ments grossissants et il deviennent visibles à l'œil nu. On a cherché à expliquer cette vascularisation de bien des manières; nous serons bref sur ce point; l'explication la plus simple et la meilleure nous parait être celle de Boerhaave, qui l'attribue à [l'engagement simultané de plu-