Mémoire sur les vers vésiculaires, et principalement sur ceux qui se trouvent dans le corps humain; lu à la séance du 26 pluviose an XII (1804) [de la Société de la Faculté de Médecine de Paris] / [R.T.H. Laennec].

  • Laennec, R. T. H. (René Théophile Hyacinthe), 1781-1826.
Date:
[1809?]
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Credit: Mémoire sur les vers vésiculaires, et principalement sur ceux qui se trouvent dans le corps humain; lu à la séance du 26 pluviose an XII (1804) [de la Société de la Faculté de Médecine de Paris] / [R.T.H. Laennec]. Source: Wellcome Collection.

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    lieux (1). 11 suffit d’examiner quelques Cystieerqües pour se convaincre que cette assertion est mal fondée. Aucun des tissus qui entrent dans l’organisation de ces vers n’a, à beaucoup près, la dureté des cartilages. L’enveloppe extérieure de leur corps, qui est le plus ferme de ces tissus, n’en approche même pas, et les autres parties n’ont pas beaucoup plus de consistance et de ténacité que le blanc-d’œuf cuit. Chez la plupart des Cystieerqües, la substance inté- rieure du corps est pleine. Dans quelques espèces, il existe au centre de cette substance une cavité qui, d’un côté,-communique avec celle de la vessie caudale, et de l’autre , se termine en cul-de-sac à la hauteur du cou. Plusieurs auteurs ont dit avoir découvert des vais- seaux en diverses parties de ces vers. Je n’ai jamais pu voir rien de semblable. Je parlerai plus particulière- ment de ces vaisseaux, en parlant de l’espèce dans la- quelle on a surtout cru les apercevoir. t La connaissance des fonctions vitales des Cysti- cerques est encore moins avancée que celle de leur or- ganisation. Rien ne prouve que les papilles ou suçoirs servent à l’usage que ce dernier nom indique. On ne sait pas davan tage à quoi peut servir la trompe. Fonctions des L’usage des autres parties est un peu mieux connu, diverses parties. pes erocliets servent évidemment à l’animal à se fixer aux parois de la cavité qu’il habite. Quoiqu’on n’ait jamais rencontré, que je sache , aucun Cysticerque ainsi attaché au kyste qui le renfermait, la confor- mité de structure de la tête de ces vers avec celle des Ténias que l’on a quelquefois trouvé fixés , par le mojen de leurs crochets, à la membrane interne des intestins, doit faire présumer que les crochets ont la même destination dans l’un et l’autre genre de vers. Outre cet usage, les crochets en ont encore un autre