Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 mars 1837 [i.e. 1838?] / par J.-B. Fargier-Lagrange.

  • Fargier-Lagrange, J.B.
Date:
1838
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 mars 1837 [i.e. 1838?] / par J.-B. Fargier-Lagrange. Source: Wellcome Collection.

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    en vertu d'une loi physique qui établît que le fluide aériforme , passant avec plus ou moins de rapidité d'une ouverture dans une autre plus large, il y a un choc suivi de la formation du son. On a vu la perte de la voix résulter d'ouvertures fis- tuleuses ou artificielles, situées au-dessous de la glotte. Dans le phénomène de la phonation, nous devons donc tenir compte de l’élasticité de l'air et des mouvemens moléculaires qui doivent s’opérer dans les parties constitutives du larynx par leur contact avec le fluide élastique. Quoiqu'il en soit , l’organe de la voix ne res- semble qu’à lui-même5 c'est peut-être à tort que depuis Aristote et Galien on l’a comparé à une foule d’instrumens de musique , tels que la flûte , la trompette, le violon, etc. Le physiologiste n'a pu, jusqu’ici, nous éclairer que sur son mécanisme; quant à l’essence de la phonation , elle lui a échappé par la raison, dit M. Colombat, que l’homme n’aura jamais à sa disposition les élémens de l’acte vital. N’est-il pas impossible, en effet, de provoquer le phénomène de la voix après la mort, alors pourtant que nous pourrions diriger sur le larynx tous les courans d'air imaginables ? Fodéré considérait la voix comme un instrument plein d’âme et de vie , qu’il n’est pas donné à la puissance humaine de deviner complètement. 2° La vue est en grande partie sous l’empire de la physique ; elle ne s’opère qu'à la condition de