Considérations sur la vieillesse, quelques-unes de ses maladies, et sur plusieurs dégénérescences de tissus par les progrès de l'âge : thèse présentée à la Faculté de médecine de Montpellier, et publiquement soutenue le 7 juin 1837 / par André-François Dunoyer.

  • Dunoyer, André François.
Date:
1837
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Credit: Considérations sur la vieillesse, quelques-unes de ses maladies, et sur plusieurs dégénérescences de tissus par les progrès de l'âge : thèse présentée à la Faculté de médecine de Montpellier, et publiquement soutenue le 7 juin 1837 / par André-François Dunoyer. Source: Wellcome Collection.

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    relé plus grande des os du vieillard. Les anatomistes ne sont, cependant, pas d’accord sur les degrés de diminution dans le poids. Fischer pré- tend que leur pesanteur spécifique est si faiblç, que, plongés dans l’eau , ils ne tardent pas à surnager. J’ai pu m’assurer de la vérité de cette assertion (i). Fragililé, friabilité des os. Autrefois solides, résistants, maintenant ils peuvent se briser au moindre choc; et celte fragilité, cette friabi- lité sont beaucoup plus marquées dans les os compactes que dans les os spongieux. Couleur. Contre l’opinion de Duhamel, je dirai avec Seller et M. le docteur Ribesque j’ai presque toujours trouvé dans les os des vieillards, un^ teinte jaune plus ou moins prononcée. Cavités osseuses. J’ai vu le plus ordinairement le canal médullaire plus vaste. Ce canal contient-il plus de moelle que dans l’àge peu avancé? Comme Chaussard, si j’osais, en cela, risquer une opinion, je dirais qu’elle m’a semblé plus liquide, jaunâtre et remplir exacte- ment la totalité du canal. Il en serait de meme des sinus, des cellules mastoïdiennes, du moins quant à la dilatation. Diminution du volume des os. Le tissu compacte surtout nous a semblé, dans quelques pièces anatomiques, avoir perdu de son volume. Ces pièces n’étaient pas en rapport, le plus ordinairement, par leur épaisseur avec leur longueur. C’est probablement celle observation qui aura fait dire que les têtes, les apophyses de certains os, du fémur notamment, augmentaient de volume; et l’on conçoit que cette aug- mentation n’était que relative. Les os du crâne.généralement diminuent d’épaisseur. Les detix couches compactes des pièces de la voûte crânienne se rapprochent, s’ado.ssenl parfois, au point que le diplo'é disparaît dans certains espaces et que les deux couches ne forment plus qu’une paroi mince, transpa- rente, se brisant avec la plus grande facilité. Je ne sais si, dans les cas que j’ai observés, il eût fallu attribuer cet amincissement aux causes indiquées par M. Ribes, dans un opuscule sur les altérations qu’éprouve (i) Os secs, bien entendu.