Considérations sur la vieillesse, quelques-unes de ses maladies, et sur plusieurs dégénérescences de tissus par les progrès de l'âge : thèse présentée à la Faculté de médecine de Montpellier, et publiquement soutenue le 7 juin 1837 / par André-François Dunoyer.

  • Dunoyer, André François.
Date:
1837
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Credit: Considérations sur la vieillesse, quelques-unes de ses maladies, et sur plusieurs dégénérescences de tissus par les progrès de l'âge : thèse présentée à la Faculté de médecine de Montpellier, et publiquement soutenue le 7 juin 1837 / par André-François Dunoyer. Source: Wellcome Collection.

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    leçons (l’un médecin, dont, à pins d’un litre, je m’estime heureux d’avoir été l’élève. Je me contenterai de citer quelques détails sur une femme, à laquelle s’applique le sens d’une des épigraphes de celte dissertation : Anloinelle L***, âgée de 71 ans, d’un tempérament nerveux- bilieux, non mariée; entrée, depuis 14 ans, à l’hospice de la Charité de Lyon, comme incurable, avait eu, trois ou quatre années après, ' une aliénation mentale (délire furieux, alternant avec manifestation bruyante de sentiments de piété, de douceur). Cet état dura peu.— Six mois s’étaient passés, sans accidents, lorsqu’elle éprouva une para- lysie du membre droit inférieur, puis une faiblesse musculaire dans le bras du meme côté. A la suite du mouvement apoplectique qu’elle venait d’éprouver, lequel avait produit l’espèce d’hémiplégie que j’ai citée, les facultés intellectuelles avaient encore diminué considéi’able- ment. (Juillet, 1833.) Ce ne fut que dans le courant du mois de décembre de la meme année, qu’elle fut forcée, vu son impossibilité de marcher, à entrer à l’infirmerie des vieilles femmes.. Elle ne prenait pas de remèdes, man- geait beaucoup , et put ainsi passer l’biver, sans accidents notables. Au printemps de 1834, il y eut, de nouveau, un mouvement apo- plectique. Paralysie incomplète de la vessie ; rétention d’urine. (Tisane d’arnica, pilules écossaises, lavement purgatif, baume opodeldoch, cathétérisme. ) Ces accidents durèrent vingt jours ; et sans aucune autre médication , les parties affectées reprirent sinon toute leur activité, du moins leurs fonctions physiologiques, à une très-petite expression. Pendant l’été et l’automne, rien de nouveau. Nulle médication ; de temps à autre seulement quelques prises de thériaque lui étaient accor- dées pour la satisfaire. Dans les derniers jours de novembre (même année), apoplexie. Celte fois, il y eut hémiplégie complète à droite. (Tisane d’arnica miellée. % Potion cardiaque, lavement avec la valériane.) Décembre 8, quatrième attaque. (Tisane de violettes, pilules écos- saises n“ ij. )