Attitudes des parturientes / [René Giron].

Giron, René.

Date:: 1907

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Credit: Attitudes des parturientes / [René Giron]. Source: Wellcome Collection.

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jusqu’à présent fort sommaire ; la literie était réduite et mieux valait salir les pantalons de « leurs hommes » que les lits de plu- mes innettoyables (l).D’un autre côté les matrones de villages ne pouvaient se payer les chaises spéciales dont nous parlerons tout à l’heure. Hans les milieux aisés, au contraire, les arguments invoqués par Günz furent vite trouvés ; on vit même un charpentier de Hollande qui par suite de sa force musculaire était souvent ap- pelé à remplacer un mari trop faible, on vit, dis-je, ce charpen- tier créer un meuble pour le remplacer (2). Des raisonnements identiques avaient, du reste, été faits avant lui par de multiples accoucheurs et l'idée traditionnelle de parti- cipation a 1 enfantement comme à la génération, peu vivace en Europe, si tant est qu’elle ait pu exister dans des familles mono- games, disparut vite devant la multitude des chaises. Du reste on peut controversée facilement et nier l’existence de cette explication chez tous les peuples de nos contrées. Chez les Grecs anciens une attitude mi assise, mi couchée, était employée sans siège spécial. Un groupe du fronton du Parthénon (fig. 14), en témoigne entre autres représentations. Et Moschion dit. « Tl en faut trois (aides) dont deux sont placés àdioite et à gauche de la femme en travail, la troisième doit être derrière elle et 1 empêcher de se jeter de côté quand viennent les douleurs. » Filhastre (Thèse Montpellier,1816)prétend que « les Egyptiens, les Grecs et les Romains avaient coutume de placer les femmes en travail sur un escabeau élevé », et il est d’accord avec Günz qm, après la phrase citée page 27, ajoute : « (Jnde et græcos an- tiquissimos eumdem morem accepisse verissilime est. Quiquid ht, nequit tamen hoc ipsum in dubium vocari, vertœres post Ga- lenum (qui parle expressément d’une chaise spéciale) Medicos eamdem sententiam habuisse quam etiam ex nostris permulti Jll D?nS 168 M°nts'DK0res> P°ur n’avoir PO^t à nettoyer leurs maisons cer- taines femmes accouchent, paraît-il, encore dans leur écurie, ce qui était 1 usage courant autrefois. Ailleurs, pour les mômes raisons, c’est dans la cm sine plutôt que dans la chambre que restent les parturientes. (2) U1- Metzuer, Archives d'Iéna, 183b Giron 3