Contribution à l'étude des suites éloignées de l'ovariotomie : dégénérescence cancéreuse consécutive à l'ovariotomie ... / par Alfred Bourguelle.

  • Bourguelle, Alfred, 1854-
Date:
1884
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Credit: Contribution à l'étude des suites éloignées de l'ovariotomie : dégénérescence cancéreuse consécutive à l'ovariotomie ... / par Alfred Bourguelle. Source: Wellcome Collection.

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    difficulté de ce diagnostic, puisque, même à l’autopsie, ce n’est q u’a près une recherche minutieuse que la lésion fut reconnue; à plus forte raison le diagnostic eût été impossible, si la tumeur maligne avait eu un moindre développement ou en avait été à ses débuts. Ce sont ces tumeurs qui, rovariotomie pratiquée, réci¬ divent ou continuent à se développer, en entraînant des accidents mortels,. Ne pourrait-on pas supposer par exemple que chez ces malades la tumeur maligne, arrêtée dans son développement soit par la compres¬ sion qu’exerce le kyste, soit parce que momentané¬ ment le kyste joue le rôle de dérivatif» ne reprend en quelque sorte sa vitalité qu’après la disparition de l’obstacle, c’est-à-dire du kyste ? Ce n’est là qu’une simple hypothèse qui pourrait peut-être nous faire comprendre la rapidité du développement de la lui ne ut- cancéreuse, peu de mois après l’opération, comme dans le cas de M. Terril Ion, comme dans la plupart des faits cités. Et, si cette explication n’est pas la vraie, ne peut-on pas supposer que l’opération a été l’occa¬ sion du développement rapide de l’affection maligne ? Quoi qu’il en soiC ces cas rentreraient encore dans la catégorie des kystes cancéreux et de nature à réci¬ diver. Mais si nous supposons que les kystes n’étaient nulle¬ ment accompagnés de néoformations, leur structure seule peut-elle nous donner La raison de l’ai té ration consécutive à l’opération ? Si nous nous, en rapportons à la théorie que MM, Mal assez et de Si né ty ont expo¬ sée d’après i’examen histologique des pièces* il pour-