Du traitement des varices par les injections de perchlorure de fer dans les veines : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 1er mars 1856 / par C.-A.-Edmond Caron.

  • Caron, C.A. Edmond.
Date:
1856
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Credit: Du traitement des varices par les injections de perchlorure de fer dans les veines : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 1er mars 1856 / par C.-A.-Edmond Caron. Source: Wellcome Collection.

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    ments Fort peu usités. Depuis lors son importance s’est accrue, et on vse rappelle les précautions qu’on a indiquées pour lui enlever toute trace de cette acidité à laquelle on rapportait si généralement les pre- miers revers. Je ne puis entrer, sur la préparation du perchlorure, dans de grands développements sans sortir de mon sujet. Le liquide dont se servait Pravaz lui avait été fourni par M. Burin-Dubuisson, pharmacien distingué de Lyon ; il était notablement acide. Dans une seconde formule qu’il a fait connaître à l’Académie des sciences (1), ce savant s’est efforcé de parer à cet inconvénient; voici comme il s’y est pris : il emploie le peroxyde de fer gélatineux, qu’il lave avec soin et dont il sature de l’acide chlorhydrique blanc et pur; la sa- turation, commencée à froid, est achevée au bain-marie d’eau bouil- lante; on filtre la solution et on l’évapore^presque jusqu’à moitié sur un feu doux, puis on continue au bain-marie en ayant soin, comme l’a conseillé M. Gobley, d’éloigner les vapeurs aqueuses qui donneraient lieu à la formation d’acide chlorhydrique et à un dépôt d’oxydo-chlorure insoluble. Lorsque le liquide a ainsi acquis la con- sistance d’un sirop épais, on cesse l’évaporation et on ajoute au liquide un excès d’hydrate gélatineux délayé dans un peu d’eau pure, on agite un quart d’heure et on laisse reposer pendant plusieurs heures ; on ajoute ensuite l’eau distillée nécessaire pour amener la solution chloroferrique à la densité de 30 degrés Baumé, et on l’a- bandonne au contact de l’excès d’hydrate pendant huit jours, après quoi on filtre et on laisse encore reposer le liquide filtré pendant quinze jours. On filtre une dernière fois pour séparer un peu d’oxy- dochlorure qui s’est déposé. Un des plus grands reproches qu’on pourrait adresser au procédé, c’est la longueur du temps qu’t! exige. Il est inapplicable, quand on veut promptement obtenir le perchlo- rure ; en outre, c’est une opération embarrassante, infidèle ; les pro- (I) Académie des sciences, séance du 16 janvier 1854, in Gaz. hehd., 1845, page 255,